Peut-être que je fais un peu les choses dans le désordre... Mais j'avais envie de vous présenter aujourd'hui le petit pull que j'ai cousu pour aller avec la robe que je vous présenterai la semaine prochaine :)

Ceci dit, ce petit pull ne va finalement pas du tout avec la robe que je vous présenterai la semaine prochaine, c'était disons un mauvais casting. C'est d'un pull court dont il s'agit, le modèle Astoria de Seamwork. Un peu comme le haut Ondée de Deer & Doe, on l'imagine facilement avec une jupe à la taille naturelle, ou par-dessus une petite robe. Bon la robe je ne sais pas, il faudra que je teste avec d'autres modèles !

Mais avec une jupe c'est très bien. 
Un matin du Me-made-month de mars où je ne savais pas trop quoi mettre, mon Astoria, que j'avais rangé sans l'avoir jamais porté, à rencontré une petite jupe que je ne mettais plus trop. C'est la jupe Mademoiselle Twist de Vanessa Pouzet. J'avais cousu la plus grande taille, mais elle a toujours été un peu courte et serrée pour moi. Je la portais l'été avec un débardeur noir, en essayant de la faire tenir au nombril (elle est élastiquée au dos).
Eh bien, en portant la jupe à la taille naturelle (et donc très courte !), avec ce petit pull, (et avec des collants et des bottes, ça habille les jambes !), je me suis trouvée très satisfaite. 

Et plus que d'être satisfaite, je pense que j'ai enfin trouvé la solution à ma question de quoi porter avec des jupes à la taille naturelle si
1) on ne veut pas en cacher tout le début (de la jupe)
2) on n'aime pas rentrer ses hauts dans ses bas
3) on n'est pas encore sûre que les bodys soient notre solution, même si on réfléchit fort àNettie.

Je peux même vous dire que je vais utiliser ce patron pour un tissu que je classe dans la catégorie "précieux" ; à savoir des tissus chers ou rares/difficiles à retrouver ou très beaux à mes yeux. Bon, juste le temps que je fasse une (ou deux !) version test pour trouver la forme d'encolure la plus adaptée car c'est un point qui peut être amélioré.

Le voici !

Patron : Astoria de Seamwork
Taille : M élargi à la taille (d'une demi-taille il me semble)
Matériel : matelassé acheté chez Miss Matatabi
Modification : l'encolure n'est pas finie avec une bande relevée, mais avec un biais rabattu sur l'envers.

Remarques techniques :

- Le haut étant court je craignais qu'avec mes 1,70m le résultat soit un peu juste. Par précaution j'ai rajouté 2 cm en longueur. Mais je crois que c'était inutile, il est toujours blousant d'au moins 2 cm. Sur mon prochain test je ne les rajouterai pas, je verrai si cela change quelque chose.
- J'ai d'abord testé la finition de l'encolure comme elle est prévue. Mais cela ne m'a pas du tout convenu, d'abord parce que le résultat était bien trop près du cou pour mon goût, et ensuite parce qu'avec le matelassé c'était vraiment épais. J'ai donc décousu, et fini l'encolure en cousant un "biais" en jersey noir et en le rabattant totalement sur l'envers. Cela revient à soustraire la bande prévue dans le patron. Au dos, c'est un peu plus décolleté que nécessaire, mais à l'avant c'est plutôt correct.
- Cela dit, avant d'arriver à un tissu précieux, je vais améliorer ce dernier point : je pense remonter un peu l'encolure du dos et creuser un peu celle avant, au milieu. Et puis souvent, l'encolure glisse vers l'arrière, et donc l'avant devient près du cou. A voir, si en remontant l'encolure dos j'évite ce problème.

Rien à rajouter de plus sur ce petit haut, il s'est depuis trouvé une autre jupe partenaire, pas encore présentée...

Quelques remarques annexes :

- Astoria faisait partie de mon Me-made-month de mars, je l'ai mis à jour.
- Il y a en ce moment le me-made-may ; je vais essayer de prendre les photos et je verrai à la fin du mois s'il y a matière à refaire un article, qui ne soit pas le même que celui de mars :)
- rien à voir mais nous fêtons ce week-end les 7 ans de mon aîné :)) Je le vois changer, et je me rends compte que c'est surtout avec lui que je suis condamnée à toujours me dire "déjà" !!
- rien à voir non plus :) mais ce soir ma Poulette m'a dit à table << Ta robe elle va jusqu'aux pieds, pourquoi elle va jusqu'aux pieds ? J'ai jamais vu d'autre femme porter une robe jusqu'aux pieds >> (ceci alors qu'elle a accepté de porter toute la journée le pantalon large que je lui avait cousu et qui ne lui plaisait pas, à mon avis aussi parce qu'elle n'en voit pas souvent). Cela me donne matière à réfléchir !

Belle journée à vous :) 
Peut-être à demain pour une petite photo printanière... 

Il semblerait que les beaux jours aient rapporté un stock
de bonne humeur à ma Poulette :)

Il semblerait aussi que cela aie ouvert de nombreux horizons
d'exploration à mon tout petit...

Moi, cela m'a fait ressortir mon objectif macro, et profiter d'un moment
calme pour jouer avec le flou...

Coudre pour bébé, pas si facile...

Quand bébé est un grand modèle, il faudrait presque faire une toile pour être sûre d'obtenir un vêtement bien taillé :) C'est pourquoi près d'un vêtement sur deux que je vous présente aujourd'hui est trop court ou trop serré !

Bloguer bébé, pas si facile...

Quand bébé a 12 ou 18 mois, ce n'est pas une mince affaire de le photographier : il faut de la lumière, car il bouge, à un moment où ses vêtements sont encore propres (avant le repas, donc), et être assez rapide pour prendre la photo avant qu'il ne s'enfuie en courant/se retourne/tombe... Bref, obtenir une photo nette, valorisante pour le vêtement et bien cadrée est une gageure, et je dois dire que je ne suis pas très habituée de la photo sportive ! 

Je vous présente donc ce que j'ai cousu pour bébé cet automne et cet hiver. Il n'a pas besoin de grand chose, puisqu'il récupère beauocup de son frère. Mais il y a tout de même, parfois, des différences de saison ou des vêtements abîmés, ce qui fait que je lui ai acheté salopette et chemise, et cousu pantalon et T-shirt.

Les premières coutures de la saison ont été de petits sarouels du livre Esprit Kimono pour les petits. J'avais vu le modèle porté sur le site des fans, et j'avais bien aimé le rendu sur les petits popotins.
J'ai donc cousu les miens, le premier dans une chute de velours vert : je ne sais pas si j'aurai cousu cette couleur si je ne l'avais pas eue en stock, mais je suis néanmoins satisfaite du résultat sur mon blondinet. Le modèle est comme je l'espérait, très mignon sur un bébé, les revers et poches sont des détails sympas.
Par contre, cette première version est un peu courte, de deux centimètres (taille 12 mois pour un grand bébé d'un peu plus de 12 mois). 

Patron : sarouel Jun du livre Esprit Kimono pour les petits.
Taille : 12 mois.
Matériel : velours milleraie couleur canard (moi j'appelle ça vert, mes hommes trouvent que c'est bleu (canard)).

Pour la deuxième version, j'ai donc rallongé le pantalon de 2 cm. J'ai utilisé la chute de la veste en velours côtelécousue pour mon aîné il y a longtemps. C'est un velours plus épais, et le rendu est donc moins souple. Par contre le pantalon a presque atteint ses limites au début du printemps, car pour le faire entrer dans mon petit coupon, j'ai pas mal rogné les marges de couture et donc fragilisé le sarouel.

Patron : sarouel Jun du livre Esprit Kimono pour les petits.
Taille : 12 mois.
Matériel : velours côteléTy Florian Boutik.
Modifications : rallongé de 2 cm.

Je l'avais déjà dità sa sortie, mais ce livre est vraiment bien. Je n'ai pas tout testé, mais beaucoup de modèles sont intéressants ; ce sarouel va un peu devenir ma base de bébé-garçon, comme le bloomer Kiwako l'était pour ma fille (là, là et là) . Bref, pour vos bébés ou des cadeaux, je recommande.

Passons aux T-shirts : je me suis à nouveau tournée vers un de mes basiques, le Bimaa Sweater de Lou Bee Clothing. Je l'ai déjà cousu plusieurs fois, pour garçon ou fille. Si je devais chipoter, je dirai que l'avant de la capuche (au cou) n'est pas ce que je préfère, mais à part cela, j'aime bien ce patron.

Pour le coudre pour mon (grand) bébé, j'ai réfléchi ; je l'ai mesuré, regardé les tailles, je lui ai fait essayer celui que j'avais cousu pour sa soeur, j'ai comparéà un vêtement qui lui allait... Mais cela n'a pas suffit, ou alors j'ai cumulé les erreurs ! Quoi qu'il en soit, le résultat est très moulant :)

Disons que ça passe : c'est un bébé, alors un bidon rebondi c'est normal. Evidemment, ne pas pouvoir remonter les manches est un léger handicap pour un enfant qui apprend à manger. Enfin, le handicap, c'est plus pour ses parents que pour lui à vrai dire ;). En hiver, c'était un peu juste avec un body manches longues, et maintenant, avec un body-débardeur, c'est toujours juste, mais le rendu est le même...

Je vous en présente deux, et les deux trop serrés, car je les ai évidemment coupés au même moment, sinon ce serait trop facile...

J'aime bien faire porter du noir, parfois, à mes enfants. Donc le premier T-shirt est noir, avec l'intérieur de la capuche gris.

Et j'avais déjàévoqué une fois mon questionnement sur le fait de coudre du rose ou violet en version garçon. J'ai retenté le coup, au risque qu'on prenne mon fils pour une petite fille (mais puisque parfois les gens ne savent pas non plus quand il est habillé très garçon, et que les gens ne savaient pas trop quand j'habillais ma fille en rose, après tout, le résultat est toujours le même !).

J'ai donc choisi un jersey vieux rose, celui utilisé pour ma fille ici, et acheté autant pour elle que pour lui.
Pour insister sur le côté garçon, j'ai cherchéà mettre un transfert qui casse un peu le côté rose. Dark Vador m'a semblé un bon choix :)
Les photos ont été prises a des moments différents, une fois il y a quelques mois, quand je n'avais pas encore le transfert, les autres plus récentes, avec transfert et bébé coiffé...

Patron : Bimaa Sweater de Lou Bee Clothing
Taille : 2 ans
Matériel : Jersey noir provenance oubliée ;
           jersey rose Stenzo du marché aux tissus de Mulhouse.
Transfert : Transfer Artist Paper de Lesley Riley,
              utilisé avec une imprimante jet d'encre
            Image numérique achetée sur Etsy

Concernant le transfert :

C'est ma deuxième tentative avec ce papier. Je vous ai mis une photo avant lavage, et une après deux lavages. Par rapport à ma première utilisation, il y a un net progrès, puisque le noir est moins parti.
J'ai pour ce T-shirt laissé pas mal de matière blanche, non imprimée, de mon papier Lesley Riley. Je ne savais pas trop ce que ça donnerait, et je n'étais pas motivée pour détourer. Après le lavage, ces zones sont devenues légèrement blanches. J'aurai dû détourer autant que possible pour qu'on ne voie pas la forme que j'avais découpée. A l'intérieur du dessin, ça ne se remarque pas, mais autour de l'écriture, si.

Pour finir, voici un petit pull qui a fait la toute fin de l'hiver. 

J'avais remarqué le sweat Lewis de La Maison Victor de mars/avril 2015. La forme et les différentes découpes sont vraiment sympas, et donnent envie de décliner le modèle pour petits et grands. Je l'ai donc utilisé pour un molleton bleu ciel avec des petits ours qui m'avait bien plu. Je l'avais acheté, pensant qu'avec du bleu et des ours pour mon bébé garçon, je ne pouvais pas trop me tromper. 

Ayant lu une fois que le modèle taillait juste, et mon fils étant grand, j'ai choisi de couper la taille 86 pour un enfant un peu plus petit en stature. Les côtés sont même un peu plus larges que prévu, car mon couteau émoussé de surjeteuse n'en pouvait plus de ces épaisseurs de molleton. 

Au final, une fois cousu et porté, je n'étais plus sûre de mon choix de tissu : sur le coup, j'y voyais un vêtemenet un peu trop nouveau-né, ou pyjama. Mais après quelques essais, je m'y suis habituée, et j'ai trouvé qu'avec un pantalon un peu baggy, cela correspond mieux. Et concernant la taille, elle est bonne en largeur, et à peine courte en hauteur.

Mon coupon était vraiment juste, j'ai utilisé même les lisières :)

Patron : sweat Lewis de La Maison Victor mars/avril 2015
Taille : 86 cm
Matériel : molleton ours de chez Miss Matatabi
           jersey blanc pour les parementures (le même molleton aurait été mieux, mais ç'aurait été trop épais).
           pressions jersey (et pince Vario)

Par rapport au gilet à capuche La Maison Victor cousu pour mon aîné, j'ai trouvéà nouveau :

- que la poche est intéressante à coudre ; ici elle est centrale, prise dans des coutures de travers

- que la finition de l'encolure n'est pas évidente. Cette fois, plutôt que d'utiliser un biais, j'ai utilisé un ruban de sergé. Mais à nouveau, la réussite est moyenne... Je trouve difficile de piquer par-dessus des épaisseurs de molleton en restant bien régulière.

C'était donc une petite série de vêtements trop serrés, avec quelques problèmes de confection, ou quelques problèmes de couleur, mais j'ai tout de même eu beaucoup de plaisir à les lui faire porter. Même si chaque modèle aurait mérité une version plus aboutie, ils sont finalement plus personnalisés que les t-shirts de base de son "dressing" !

A demain, normalement...

A défaut d'avoir terminé l'article que je voulais faire ce week-end, voici le teasing pour celui de dimanche prochain, ou du dimanche suivant...

Alors, vous y connaissez-vous en manga ?

Je vous parlais la semaine dernière de tissus précieux, qui sont à mes yeux des tissus chers ou bien rares/introuvables, ou bien vraiment très beaux selon moi. Quand un Liberty saisonnier me plaît, il peut donc très vite rentrer dans ces trois catégories à la fois. Mais pour ceux que j'achète parfois, il y a du chemin avant qu'il ne se fassent couper...

Il faut d'abord trouver le modèle qui convient ; et pour un Liberty, ce n'est pas toujours le plus facile, car on est souvent dans la catégorie "imprimé très présent".
Il faut ensuite envisager une version test du modèle, car pas question d'abîmer un beau coupon pour rien en ne portant jamais le vêtement.
Il faut trouver un tissu pour la version test ; j'ai quelques coupons destinés aux essais, mais il arrive qu'ils ne soient pas assez grand.
Il faut ensuite trouver/prendre le temps de se lancer. Un projet pour lequel on commence par une toile demande de l'implication, et parfois un peu d'élan.
Il faut faire la première toile, noter les problèmes.
Le tissu final est précieux, je le rappelle, donc on fait une deuxième toile !
Si on manque de chance, et qu'un doute persiste pour une raison ou pour une autre, cela repousse de beaucoup l'aboutissement du projet, qui repasse dans la catégorie "à faire un jour" !
Et si on a de la chance, on se lance alors avec le joli coupon :)

Bref, je crois que je cherche à obtenir un vêtement à la hauteur du sentiment que m'inspire le tissu, ce qui n'est pas si facile ! Voire inatteignable, mais je me soigne...

Bien sûr, j'ai déjà cousu du Liberty. Mais pour fillette, ça fait moins peur, c'est moins "mon tissu", et il en faut sacrément moins, en quantité :). Pour une jupe femme, c'est un peu pareil, il en faut moins, et puis une jupe s'associe bien avec un haut uni, on risque moins l'overdose de fleurs. S'engager dans une robe, c'est un peu différent ! 

Bien sûr aussi, d'ici quelques lignes vous aurez peut-être envie de dire "ah ouais, c'est... bleu !" ou "ah ouais, c'est... fleuri ".

Oui, c'est vrai ; c'est très bleu et très fleuri. Suffisamment d'ailleurs pour que je ne puisse pas porter cette robe aussi vite qu'elle est lavée. Un imprimé (omni)présent ne se porte pas tout à fait comme un uni. Mais quand même, j'en suis contente, car j'ai obtenu ce que je cherchais à obtenir.

Mais reprenons au début, à l'envie de départ derrière cette robe. 
(je me demande parfois combien d'entre vous je perds quand j'écris autant... Mais je me dis qu'après tout, dès que vous en avez marre, vous passez aux photos !)

1) Le patron

J'avais épinglé depuis plus ou moins longtemps cette robe-là, d'une boutique Etsy que j'aime bien. Mais le prix, est... élevé...
J'avais aussi bien aimé la robe Frida de Wear Lemonade. Pour cette dernière, c'est la version de Bee Made qui m'a interpellée en premier, et en creusant un peu l'historique du modèle, j'en ai vu d'autres versions qui me plaisaient bien. Mais tout de même, je n'étais pas sûre que cette ampleur me convienne, ni cette taille si haute. 

Et puis en y regardant bien, les deux robes ont des carctéristiques identiques : le principe de la robe, les manches aux coudes ou un peu moins, le fait que la taille soit ajustée avec une ceinture, donnant un petit côté blousant qui n'est pas forcément ce que je préfère, mais qui à l'avantage de s'adapter à la morphologie... 
Je me suis donc dit que je n'allais pas acheter Frida ; j'allais plutôt en coudre une interprétation.

J'ai pris pour base la robe Aubépine de Deer and Doe. Le haut me semblait avoir l'ampleur qu'il fallait pour mon projet, les manches la bonne forme. J'ai fait deux toiles avant d'arriver au bon résultat. Mais après, j'étais suffisamment confiante pour couper sans trembler dans mon Liberty.

2) Une histoire de tissu

J'aime beaucoup les imprimés floraux. Enfin, cela doit frôler l'obsession, si on y regarde de près ! Je ne sais pas trop ce que j'ai avec les fleurs, mais que ce soit en tissu ou en photo, c'est à chaque fois ce qui me parle... 
J'aime aussi beaucoup le bleu. Alors, si sur un coupon fleuri, le bleu est joli et que les fleurs aussi, je me sens directement concernée. 
Je ne sais plus si j'ai acheté ce Liberty pour cette robe ou non (car je l'ai cousue en novembre), mais en tout cas, l'image de la robe vue sur Etsy m'a fait penser que cela pouvait convenir.

3) Une histoire de photos

Comme je le disais, j'étais contente de cette robe. Les deux toiles que j'ai faites m'ont permis d'obtenir ce que je voulais. Par ailleurs elle est agréable à porter et confortable.
Je l'ai prise en photo à l'occasion du Me-Made-Month de mars, mais ces photos m'ont faite un peu douter. Vous me direz, les photos, ce n'est pas forcément ce qui compte ! Mais, pour moi, si, en fait. Je trouve que les photos me donnent un meilleur recul sur ce que j'ai cousu, comme une vision extérieure. Alors il faut se méfier, parce que selon la lumière ou d'autres paramètres, la photo n'est en effet pas fidèle. Mais au minimum, cela me permet de pointer certains défauts. En l'occurence les images ont confirmé que l'imprimé et la couleur sont très présents :), mais ça c'était un choix !

4) Une histoire de chaussures

Les photos m'ont surtout faite douter de mon choix de chaussures : pour casser le côté habillé de la robe, je la portais volontiers avec mes bottes brunes à talons plats. Pour faire les photos, je les ai portées, ainsi que mes noires à talons. Et je crois que j'étais déçue du rendu avec les brunes ; assez déçue pour laisser la robe de côté jusqu'au Me-made-month de ce mois de mai... 

Je vous assure que je ne suis pas une obsédée de chaussures. Ou en tout cas que je ne l'étais pas ! Mais à force de réfléchir à mes vêtements, cela m'embête quand l'ensemble n'est pas abouti ! Alors, en prenant les photos pour le Me-made-may en cours, je me suis dit que j'allais faire des tests chaussures. Et cela m'a fait du bien :) J'ai essayé tout ce que je pouvais : les escarpins, les ballerines, les bottes noires à talons plats, les chaussures portables comme les vieilles abîmées... Je me suis grâce à cela réconciliée avec ma robe, ma légère brouille est passée. 

Je vous montrerai donc un peu plus loin le résultat de mes tests. Tous. Cela doit me donner l'air un peu obsessionnelle ! Mais je pense qu'on peut plutôt considérer cela comme une étude de cas : comment porter cette robe ? Elle est de principe un peu chic, est-il possible de la porter sans être trop chic ?
Il faut dire aussi que c'est un type de robe que je n'ai jamais porté, toute cette réflexion m'a permis je crois de me l'approprier.

5) Une histoire de ceinture

Puisque j'avais prévu une robe légèrement ample, avec une ceinture pour l'ajuster, j'ai cousu une ceinture. Mais j'étais limitée par le tissu disponible, je ne pouvais donc avoir que 80 cm de chaque côté. La ceinture ne pouvait donc qu'être fixe. Je peux la nouer devant ou au dos, ou bien la croiser dans le dos puis la nouer devant avec un noeud à une boucle. Là aussi, je vous ai mis des photos de chaque cas, même si avec cet imprimé, la ceinture est plutôt camouflée. J'ai aussi rajouté des photos ceinture ouverte, ce que je ne peut pas faire avec ma robe. Mais potentiellement, avec ce modèle, j'aimerai pouvoir parfois avoir une robe plus décontractée.

6) Une histoire de cheveux

Bon, là, quand même, pas d'étude de cas. Mais... presque ! Lors des premières photos de mars, j'avais les cheveux lâchés. La semaine dernière, pour les photos avec toutes les chaussures, je les ai attachés pour mieux montrer l'encolure. Et, je me demande, si la robe ne convient pas mieux aux cheveux attachés... Mais, je ne me suis pas encore posée la question assez souvent pour pouvoir proposer une vraie réponse, et je ne vais pas refaire de photos pour étudier cette question :)

7) Une histoire de gilet...

Là non plus, pas d'étude de cas, mais plutôt une remarque répétitive, il me manque des gilets ! Je l'écris à chaque occasion, peut-être ainsi trouverai-je la motivation... J'ai mis une photo avec un gilet noir, qui passe sur la photo, mais qui est moyen au dos et lorsqu'il est fermé. A force, je me dis que certaines ont peut-être raison, le tricot est peut-être la solution... Je me demande si ce qui me manque dans les gilets cousus, ce n'est pas le poids d'un joli tricot...

Bon, ça y est, je me tais ! Passons aux images et je reviendrai sur les détails techniques ensuite :)

Pour commencer, voici la première série de photos, bottes brunes et bottes noires :

Bottes noires à talons, ceinture nouée devant.

Bottes noires à talons, ceinture nouée devant.

Bottes noires à talons, ceinture nouée devant.

Bottes brunes, ceinture nouée devant.

Bottes brunes, ceinture nouée devant.

Ceinture nouée au dos.

Bottes brunes, ceinture nouée au dos.

Bottes brunes, ceinture nouée au dos.

Bottes noires à talons, ceinture nouée au dos.

Bottes noires à talons, ceinture nouée au dos.

Ceinture détachée

Bottes brunes, ceinture détachée

Bottes noires, ceinture détachée.

Patron : sur la base de la robe Aubépine de Deer and Doe, très modifiée
Taille : 40 avec un ajustement pour petite poitrine
Matériel : Liberty Mushaboom, acheté chez Unique Image.
Modifications : encolure, emmanchures, longueur du buste,
                pinces, largeur de la jupe, plis à la place des fronces.

Voici maintenant les photos de la semaine dernière, avec la valse des chaussures. 
Sur toutes ces photos, la ceinture est croisée au dos puis revient à l'avant faire le noeud.

Avec les escarpins noirs
(ceux-ci sont un peu grands, mon pied bouge beaucoup dedans, et le talon est pointu donc pas très stable. Je les ai depuis longtemps, mais moyennement portés pour ces raisons ; et maintenant avec bébé dans les bras, je ne vous dit pas la stabilité...) 

Avec mes bottes noires à talons plats
(ce sont mes bottes-chaussons... je les portais beaucoup, mais elles sont trop abîmées pour sortir de la maison, même si c'est discret sur les photos. Je les porte parfois en intérieur, pour couvrir et habiller mes jambes).

Avec les bottes noires à talons
(finalement je trouve que la robe "préfère" les jambes libres plutôt que les bottes, mais celles-ci vont quand même bien)

Avec des ballerines noires
(celles-ci ont un âge avancé et je ne les mets plus du tout, car elles se délitent de l'intérieur. Mais je ne les ai pas encore jetées, car je les aimais bien. Et je trouve que ça passe aussi avec la robe).

Avec des escarpins rouges
(association plus habillée, pas sûr que je fasse souvent cette combinaison, mais cela me plairait de le faire !!)

Patron : sur la base de la robe Aubépine de Deer and Doe, très modifiée
Taille : 40 avec un ajustement pour petite poitrine
Matériel : Liberty Mushaboom, acheté chez Unique Image.
Modifications : encolure, emmanchures, longueur du buste,
                pinces, largeur de la jupe, plis à la place des fronces.


Remarques techniques:

- Je ne sais pas combien de temps j'y ai passé, mais il m'a fallu un mois pour avoir la robe finale, sachant que j'ai cousu quelques trucs pour enfant en même temps. Semaine 1 la première toile, semaine 2 la deuxième toile, semaine 3 la version finale, semaine 4 les finitions de cette version.

- Je suis partie du patron Aubépine, et j'ai d'abord fait un ajustement pour petites poitrines (je ne sais plus où j'ai trouvé des explications, mais j'ai quelques épingles sur ce thème, si jamais quelqu'un est intéressé). J'ai ensuite effectué toutes mes modifications.

- Pour l'encolure, je suis partie de l'encolure bateau de la robe trapèze du livre Dressing chic revisite les 70's, que j'ai élargie d'un demi centimètre. Enfin, il y a peut-être de petites différences, car j'ai fait plusieurs tests pour cette encolure.

- J'ai rallongé le buste, pour que la couture de la taille soit à peine plus bas que la taille naturelle. 

- J'ai, d'après mes notes, raccourci les pinces poitrine, mais je ne me souviens plus pourquoi :)

- J'ai mis des pinces au dos sur la base des pinces de la robe Tanja de Schnittchen. J'avais tenté de mettre des pinces à la taille en plus, mais l'effet n'était pas flatteur à l'époque. Il faudrait peut-être que je réessaye, mais l'avantage de cette ampleur, est que la robe s'adapte aux variations de tour de taille, et c'était aussi un peu l'idée.

- J'ai coupé le dos en deux parties, pour y rajouter une fermeture éclair.

- J'ai élargi la jupe, autant que mon coupon le permettait. Sur ma toile, je l'avais faite encore plus ample, mais la laize de mon coupon était aussi plus importante.

- J'ai rajouté une ceinture. Je l'imaginais plus grande, mais c'est tout ce que j'ai pu caser dans mon coupon de 2 mètres. Du coup elle ne pouvait que être fixe, et pas assez longue pour faire deux tours. Ici chaque morceau mesure 80 cm.

- Pour cette ceinture, j'ai voulu bien faire en la thermocollant. J'ai même fait un test, pour voir si cela convenait. Je me suis trompée quand même, car le résultat est trop raide pour le noeud, et en plus le côté thermocollé gondole un peu, maintenant... Cela me chagrine un peu, car lorsque je fais le noeud, il est difficile d'avoir un joli rendu.

- Je vous le disais, je porte la ceinture devant ou au dos, selon les cas. Cela a mes yeux l'inconvénient de faire un peu blouser le côté où je fais le noeud, puisque j'aime que ce soit ajusté. Mais cette légère ampleur la rend confortable, adaptée aux variations de poids ou de ventre au fil de la journée (c'était d'ailleurs l'objectif !). La ceinture compense en permettant de cintrer quelle que soit la situation.

- J'ai testé de mettre des fronces à la taille ; sur moi ce n'était pas très valorisant, ou bien pas à mon goût. Alors j'ai fait de petits plis couchés. Ce n'est pas si évident ! Après quelques erreurs de calcul, j'ai fini par prendre la valeur qui semblait convenir tout en ajustant la taille des plis "sur place" pour que tout corresponde. Sur la version finale, j'ai passé du temps à les faire, pour finalement me rendre compte que si je les mettais partout dans le même sens, cela donnait un effet de volume d'un côté, celui où les plis sont couchés vert l'avant (voir photo ci-dessous). Donc maintenant les plis couchés partent du milieu devant (avec un pli plat), et vont dans des sens opposés de chaque côté.

- Sur la première toile, les épaules étaient un peu large. J'ai donc repris cela, et redessiné l'emmanchure en fonction.

- Je l'ai entièrement doublée, sur le principe d'Aubépine. J'ai également fait des plis à la taille pour la doublure, afin de minimiser le volume.

- L'ourlet de la doublure est roulottéà la surjeteuse. Celui du tissu extérieur est large, et cousu avec le pied à ourlet invisible de la machine à coudre.

- Comme Aubépine aussi, la robe a des poches.

Hormis les états d'âme que j'ai évoqué, voici ce que j'en pense :

- Confortable, car s'ajuste avec la ceinture.

- Agréable à porter, car douce et légère.

- Se fripe un peu plus que je ne le voudrais ; ce n'est pas trop grave, mais quand même, parfois je râle (intérieurement).

- Quand j'ai les mains dans les poches, j'ai l'impression que cela fausse un peu la silhouette, en mieux. Cela doit rajouter du volume sur les hanches, je suppose. 

- A refaire : pourquoi pas encore avec un imprimé, ou bien avec le buste blanc et la jupe noire.

- Je me pose encore des questions sur deux points ; le premier sur la longueur des manches. Je me demande s'il ne faudrait pas enlever 3 ou 4 cm en longueur. Sur des photos (celle avec les ballerine, et celle deux photos avant), j'ai fait le test, mais je ne suis toujours pas décidée.

- Le deuxième point est la longueur de la jupe. Pour éviter d'être trop rétro, je l'ai faite au genou. Mais quand je vois la robe (miroir et photos :) )je trouve que les proportions posent un peu souci. J'ai le même problème avec les fenêtre de ma maison (j'ai une légère obsession avec cela ! oui, une de plus !), mais je trouve que le rapport buste/jupe est trop près de 1/1, sans vraiment l'être, et que ce serait mieux si la jupe était plus longue. Là non plus, je ne suis pas décidée ! Mais au cas où, j'ai de la marge dans mon ourlet.

- Je ne sais pas tout à fait si je vais remonter la taille à la taille naturelle pour une prochaine version. Parfois, j'ai l'impression que ça se placerait mieux, avec la ceinture... Et cela aurait l'avantage de régler mon problème de proportions.

Et, questions chaussures, les escarpins lui vont quand même bien à cette robe ! Je pense essayer d'en porter plus souvent, mais je perds quand même en stabilité quand il s'agit de porter bébé ;) De manière générale, j'ai l'impression que cela convient mieux à la robe que la jambe soit visible, donc plutôt escarpins et ballerines que bottes. Mais tant qu'à porter des bottes, plutôt noires que brunes ! Et avec un joli gilet noir, ce serait bien :)

Et voilà ! Encore un roman-fleuve pour cette petite robe sur laquelle j'aurai beaucoup réfléchi...
A demain ! Pour la réponse à la question de dimanche dernier...

Ni mon mari ni moi-même ne sommes a priori de grands adeptes des déguisements. Mais si nous sommes invités à une soirée déguisée (ce qui nous arrive peu, à vrai dire, et seulement chez un ami ;) ), nous nous plions volontiers à l'exercice. Enfin je dis ça, en y réfléchissant bien, pendant nos études, je venais aux fêtes à thème en tenue civile ; mais à mon avis les thèmes m'auraient faite me sentir ridicule :)

Bref.

La couture fait tout de même voir les choses plus positivement : cela offre la possibilité de créer un déguisement à son goût, si possible même joli. C'est sûrement aussi l'occasion de coudre des vêtements spéciaux, difficile à porter dans la vie quotidienne. Je ne deviendrai jamais adepte des jeux de rôle ou de cosplay, mais sur le principe, je trouve cela génial.
La première occasion du genre était lors d'une soirée à thème "Moyen-Age", la première année où j'ai commencéà coudre. J'avais saisi l'occasion pour me coudre une robe de princesse :) L'année précédente, je ne cousais pas, j'avais acheté un déguisement de princesse égyptienne... Maintenant que j'y pense, je suis toujours aussi monomaniaque que lorsque j'avais 5 ans !

Bon, cette fois, le thème était "Manga", et je me suis cousu un déguisement de déesse. Je ne sais pas si on peut considérer que c'est une sorte de princesse, mais à mon avis, le fil conducteur est toujours là :))

En fait, cette soirée déguisée, c'était en mai 2015. Deux mois avant, bébé n'avait que quelques mois, et j'avais considéré que ce n'était pas l'année pour me lancer dans un projet important. J'étais partie pour acheter quelque chose. Mais ! Monsieur était inspiré par le thème. Bien que peu habituéà se grimer, le thème en question, et le potentiel offert par la couture l'ont amenéà me motiver... Je crois que j'avais un peu grimacé, car cela représentait un investissement conséquent, bien plus qu'un petit sarouel de bébé ou un t-shirt de petite fille. Mais les défis, c'est intéressant aussi, alors nous avons cherché nos personnages. 

Des personnages féminins, dans les manga, il y en a plein. Mais des personnages qui ne portent pas de jupe au ras des fesses, il y en a nettement moins. Les puristes trouveront peut-être que j'exagère, ou bien que j'ai raison, j'avoue ne pas être spécialiste...! 
En éliminant donc ce qui était trop court (par le haut ou par le bas !), et trop compliquéà faire, nous avons arrêté notre choix sur la déesse Athena des Chevaliers du Zodiaque (Saint Seiya).

source

Je crois que ce qui m'a bien motivée, c'est l'idée de me coudre un corset. Cela faisait longtemps que j'étais intéressée par cela, et en coudre un pour un déguisement, c'était un peu comme faire un test.

De son côté, mon mari a choisi le personnage de Bleach nommé Ichigo Kurosaki. Je connaissais le manga de nom, mais pas beaucoup plus ! Le voici, dans une de ses représentations : ???autorisé ???

source

L'illustration à voir ici est belle aussi.

Il a donc fallu trouver les patrons et faire des accessoires.

Pour moi, il fallait : une robe, un corset, et un sceptre. J'ai cousu les deux premiers, monsieur a bricolé le troisième.
Pour mon mari, il fallait, une veste, un hakama (pantalon), un sabre, des bandages. J'ai cousu les deux premiers, nous avions déjà un (faux)-sabre, et pour les bandages, nous avons déchiré un vieux drap. Enfin pas "nous", mais "lui" :)

Cela faisait 4 projets coutures conséquents. Une fois le matériel rassemblé, il me restait un mois. Avec bébé qui s'endormait vers 22h à l'époque. Sachant qu'ensuite il me fallait un certain temps avant de retrouver visage humain redevenir apte à une activité. Ce qui nous amène, à coup de couture de minuit, à une quarantaine d'heures au bas mot pour finir ces déguisements. 
J'ai cousu correctement, mais sansfaire mon maximum sur les finitions: entre la fatigue et le fait que ce serait les vêtements d'un jour (et pas ceux de notre mariage !), je n'avais pas le feu sacré des petits détails !

1) Athena, la robe

Les images d'Athena m'ont tout de suite fait penser à un patron que j'avais repéré depuis longtemps : ah, la bonne excuse pour l'acheter. 

McCall's M6557

J'ai utilisé une popeline blanche, et cousue la taille 14. Je me suis basée sur mon tour de poitrine uniquement, puisque la robe a une taille empire. J'ai quand même pris une taille au-dessus pour ne pas être trop loin de mes mesures de taille et hanches. Je n'ai pas fait de toile, puisque je ne risquais pas de porter souvent cette robe. Mais cela n'a pas loupé, l'ajustement du buste n'est pas parfait.

J'ai pris quelques photos sans le corset, pour vous montrer comment elle est. C'est un modèle vraiment sympa. J'ai réfléchi à teindre la robe pour la porter à nouveau, mais finalement, je vais peut-être la laisser ainsi, quelqu'un sera peut-être contente un jour de fouiller dans la malle à déguisements...

Patron : McCalls M6557
Taille : 14
Matériel : popeline Mondial Tissu.

2) Athena, le corset

Cette pièce avait l'avantage d'être petite. Au moins une pour laquelle je n'ai pas eu à rester au sol pendant des lustres pour recopier le patron et couper le tissu ! Manipuler de grands morceaux de tissu n'est pas ce que je préfère, justement parce que cette manipulation est malaisée...

Coudre le corset est assez agréable en fait, et intéressant. Enfin, je dis ça parce que c'est monsieur qui a coupé et rentré les baleines, et posé les oeillets. Lui, il en a un peu bavé...
J'ai choisi le patron Freedom Corset de Pin-up Girls. Je l'avais remarqué déjà avant, et il avait l'avantage de présenter une version classique et une version "underbust", celle dont j'avais besoin. La boutique Etsy est celle de Bra Making Supplies, dont j'avais déjà entendu parler pour la couture de sous-vêtements.

J'ai utilisé un lamé doré, le même que pour cette petite robe dorée, ici. La doublure est coupée dans un vieux jeans. La couture d'un corset demande du matériel, et pour l'instant je n'ai pas celui le plus adapté.
J'ai utilisé :

- une bande de crochets précousus pour la fermeture devant, mais elle n'est pas très solide. Un busc aurait été mieux, bien que plus compliquéà coudre il paraît. Un zip doré aurait été bien aussi.

- des baleines en plastique ; là aussi, j'aurai préféré celles en métal, avec embout. Le bout du plastique est pointu, je n'avais pas d'embout, et les entourer de ruban adhésif n'a pas marché.

- un biais fait-maison dans mon lamé

- des oeillets classiques... Je disais que monsieur en a bavé, ces oeillets ont mal supporté l'épaisseur (on voit sur une photo qu'ils sont trop ouverts, et percer les trous n'était pas très agréable...

En tout cas, j'étais très fière et contente d'avoir cousu mon premier corset. Je recommencerai bien, mais je n'en ai pas encore pris la peine. Cela dit, l'enjeu de ce genre de pièce est de trouver quand les porter... Mais j'aime l'idée d'arriver à trouver des occasions du quotidien... un jour... cela dit ce n'est pas évident...

Patron : Freedom Corset de Pin-up Girls
Taille : tracé compromis E-G-F
Matériel : lamé doré Les coupons de Saint-Pierre.
           denim de récupération
           baleine, oeillets, crochets, lacet Mondial Tissu.

3) Athena, le sceptre

C'est mon mari qui s'en est chargé : il a utilisé une baguette ronde pour le manche, et découpé la forme dans du polystyrène d'emballage. Il l'a entouré de ruban adhésif pour peinture, et à peint le tout au spray doré.

Et voici maintenant les photos en tenue complète, un peu d'indulgence s'il vous plait, je suis quand même plus à l'aise en tenue de ville ! Et puis bon, je n'ai pas l'allure de la dame, avec le vent dans la robe et les cheveux violets :))

4) Ichigo, le hakama.

Mon mari fait de l'aïkido. Le hakama est le pantalon de cet art martial. Il lui fallait du coup quelque chose qui ressemble aux vrais... J'ai cherché un tutoriel, j'ai trouvécelui-ci et celui proposéàcette page (le lien direct vers le fichier est là). J'ai utilisé le deuxième en m'aidant du premier et du "vrai" hakama que nous avons à la maison. Pour le pantalon j'ai pris une popeline noire, mais c'est un peu trop souple finalement. Si je devais en refaire un à usage sportif, il faudrait que je prenne un gabardine légère à mon avis. Et pour la ceinture, j'ai acheté un denim blanc, pour obtenir assez de rigidité. L'empiècement du dos contient du carton (???), pour la rigidité.
Je suis assez contente du résultat. C'est cousu sur la base d'un rectangle de tissu, mais le jeu de plis est intéressant. 

Patron : celon ce tuto
Taille : aux mesures de mon mari
Matériel : popeline noire Mondial Tissu.
           denim blanc du marché aux tissus de Mulhouse.

4) Ichigo, la veste

Là aussi, il me semble que j'avais déjà repéré le patron. Il s'agit d'un patron pochette Burda pour un déguisement en prêtre ou en Neo de Matrix. La forme de la veste était juste ce qu'il fallait.

Burda 2388

Je l'ai un peu modifiée et pas mal simplifiée : j'ai enlevé le col et redessiné l'avant. Je l'ai doublée de coton rouge, de manière basique. J'ai inséré une bande de popeline blanche entre l'extérieur et la doublure. Je regrette de ne pas avoir coupé cette bande de biais, car elle gondole un peu. Pour fermer la veste bord à bord, j'ai inséré 3 crochets.

Voici donc la tenue complète de mon mari ; le jour J, il avait le torse entouré de bandages, mais pour les photos, nous n'étions pas motivés :)

Patron : patron pochette Burda 2388
Taille : tracé compromis 48-48-50
Matériel : Gabardine noire Les coupons de Saint-Pierre (je crois)
           popelines blanche et rouge Mondial Tissu.

J'aurai mis un an à prendre des photos utilisables de ces déguisements... Il faut dire que nous ne les avons pas remis tous les week-end, alors, il a fallu provoquer une occasion... Ils sont à nouveau dans le placard, pas sûr qu'ils nous servent à nouveau avant que les enfants s'y intéressent, ou pas...!

Je vous souhaite une très bonne semaine, je vais pour ma part coudre pour moi et/ou pour enfant, pour nous faire beaux pour une cérémonie...

Début décembre, alors que j'avais largement de quoi m'occuper en couture jusqu'à Noël, je suis tombée sur un joli patron de veste pour bébé. J'ai acheté le patron, et un tissu pour la coudre, pensant qu'il y avait quand même une chance que je couse cette veste pour les fêtes. Mais oui, une petite chance. Même si c'était une veste ; même si le patron était en néerlandais... 

Bon, évidemment, je n'ai pas eu le temps d'arriver au néerlandais ! J'ai imprimé le patron, et puis voilà... 

A l'approche de Pâques, j'ai un peu mis le paquet pour la coudre, car je me suis dit qu'il n'y aurait ensuite plus tellement d'occasions de porter une veste en velours. Et que 80 cm de velours ras, à part pour une veste de bébé, c'est difficile à exploiter...

J'ai donc attaqué la bête, et heureusement que ce n'était pas le projet de veste n°1, cela m'a demandé un peu "d'expérience" pour passer au-delà de la barrière de la langue (la n°1 est ici).

- La coupe du velours : je me suis bien concentrée pour ne pas me mélanger sur le sens des poils...

- La découpe des pièces : j'ai un peu usé de traduction sur internet pour comprendre quelle pièce est quoi, car par exemple les différents morceux du devant sont tous réunis en un seul, avec plusieurs lignes de découpe.

- Pour le col châle, je me suis aidée de mon manuel de couture Burda, La couture pratique, ainsi que du tuto de montage de la veste Michelle de République du Chiffon.

- Pour le montage de la doublure (et sa coupe), j'ai reproduit ce que j'avais fait pour ma veste. Y compris les problèmes au coin de la veste. Disons que j'ai fini par m'en sortir !

- J'ai surpiqué tous les bords, notamment pour que les plis soient bien marqués dans le velours. Les surpiqûres intérieures sont prévues dans le patron, et sont positionnées le long des différentes coutures.

Patron : Veste KN1504-06, patron Knippie
Taille : 86/92
Matériel : velours ras bleu ; doublure épaisse noire. Boutons de ma mercerie.

Au final :

- Cette veste est tout juste en taille : j'avais visé au mieux, mais bébé est un costaud, la veste lui tient au corps.

- Les manches et la longueur totales sont par contre un peu trop grandes, mais ça passe.

- J'ai testé de fermer 1, 2 ou 3 boutons (2ème et 3ème photos portée), ce qui rend le mieux est l'option où les deux derniers boutons sont fermés. J'aurai même pu éviter de mettre le premier, car le col châle se poursuit alors jusque là ce qui me convient bien.

- Il y avait des fausses poches prévues à l'avant : je les ai préparées, mais j'ai oublié de les coudre. 

- Il est beau gosse, mon tout-juste-18-mois avec son veston, non ?

- Elle ne lui ira plus très longtemps, je devrais optimiser en lui mettant tous les dimanches !

- Il y a vraiment de jolis patrons chez Knippie, tout comme chez Knipmode. La difficultéétant la langue ! Knipmode est parfois publié en France sous le nom Fashion Style, mais ce n'est pas régulier.

Voilà, c'était ma deuxième veste de l'année (première ici). La troisième est déjà cousue, et sera présentée... quand ce sera son tour ! La quatrième sera pour l'automne, et la cinquième, eh bien, elle est remise en question pour l'instant, petit doute sur la concordance patron/tissu.

A demain !
 

Le patron Inari Crop Tee de Named (dans sa version Haut) m'avait plu à sa sortie, mais pas assez pour l'acheter. Chaque version rencontrée depuis me rappelait qu'il était sympa. Cette version-ci m'avait parlé un peu plus que les autres. Alors peut-être que, ayant cousu une jupe cercle noire, le déclic a eu lieu, et je l'ai acheté. Ah, et aussi, je crois, à cause d'une petite promotion :).

Je l'ai donc cousu, et assez vite d'ailleurs. Après Noël, je me suis attaquée à plusieurs projets pour moi, des projets comme ma robe Sway, ou Inari, des projets de petite taille. 
J'ai utilisé un coupon de mon stock, pour faire une toile portable. C'est un crèpe vieux rose, dont je me serai bien séparée avant cela, et qui a fini par trouver une utilité (et même un peu plus que cela, puisque je porte le haut).

Je vais faire un peu plus court que dimanche dernier, alors voici déjà les photos !

Le faux-pli est parti au lavage suivant...

Patron : Inari Crop Tee de Named
Taille : 40
Matériel : crèpe vieux rose Ma petite mercerie
Jupe présentée ici.

On voit sur les photos que les revers des manches tirent un peu et font des plis. Il fallait les fixer à la main, et j'ai dû y mettre trop de tension. Quelques coups de ciseaux pourraient améliorer cela, mais je ne l'ai pas encore fait.
Globalement, j'ai estimé une fois fini que ce haut était ajusté comme il fallait. Visuellement il semblait tomber bien, à la poitrine comme aux épaules. A l'usage par contre, je suis un peu serrée aux épaules quand je bouge les bras. Il va donc falloir que je reprenne l'emmanchure. J'en ai prévu une version dans une jolie dentelle, mais, même si le patron est peu gourmand en tissu, je préfère utiliser cette dentelle quand je serai sûre de l'ajustement !

Par contre j'ai tout de même déjà cousu une deuxième version, non améliorée.

J'avais acheté en janvier 1 m de dentelle en "bande", d'une jolie couleur rose. Elle est restée sur la chaise de mon bureau un certain temps, et a fini par cotoyer mon jean (dit-on "un jean" ou "des jeans" ??)à rapiécer. L'association des couleurs m'a bien inspirée, et j'ai eu envie d'utiliser cette dentelle pour un haut (à porter avec un jean). J'ai donc utilisé Inari, et la dentelle comme un volant froncé ; en fait j'ai plutôt fait de petits plis, fixés avec des épingles (cela m'a tenu la durée d'un film :)  ) puis cousus à l'ourlet. 

Patron : Inari Crop Tee de Named
Taille :
Matériel : crèpe blanc du salon Mode et Tissus de Sainte-Marie-aux-Mines

Le tissu est à nouveau un crèpe, mais plus fin que le crèpe rose. Il était très mouvant à la coupe, et il y a eu un peu d'approximation. Une fois porté, je dois dire que ça ne me frappe pas. C'était les deux premières fois que je cousais du crèpe. Encore une matière qu'il va falloir apprendre à dompter...
Mon mari n'est pas très fan de ce haut. Le fait que l'avant soit moins droit que le dos l'embête, cela lui paraît bizarre. Je pense que c'est à la fois dûà ma découpe et à la façon dont le haut se met quand je le porte. Il le trouve aussi un peu court et trop transparent :)
Moi par contre, c'est le dos dont je ne raffole pas. Je ne le vois pas quand je le porte, mais sur les photos je le trouve un peu "massif". Je pense aussi qu'il gagnerait àêtre porté avec un pantalon à la taille un peu plus haute, ce que je n'ai pas. Pour les revers, j'avais cette fois juste fait deux coutures pour éviter les tensions, mais c'est insuffisant : il faudra que je fasse quelques points invisibles en plus.
Ce n'est donc pas ma plus grande réussite, mais j'apprécie quand même ce haut, que je compte porter comme sur ces photos.

Ce que je n'ai pas dit et qu'on devine un peu sur les photos, c'est que le 2ème mètre de dentelle que j'ai dû racheter pour faire ce vêtement n'a pas tout à fait la même teinte que la dentelle de départ. Une est plus orangée que l'autre. En lumière artificielle, ce n'est pas très visible ; à la lumière du jour, sur les photos, la différence se voit plus. Mais j'espèrais que peu de personnes auraient l'occasion de s'en rendre compte, donc j'avais décidé de m'en accomoder ! 

Je vous rajoute encore deux photos, pour vous montrer comment l'encolure me chagrine : si la couture des épaules est aux épaules, cela donne la première photo. Mais quand je porte le haut, il se met comme sur la photo de droite. Je me suis faite conseiller, et apparemment, il est normal que le vêtement glisse un peu en arrière, et donc que le rendu soit comme sur la deuxième photo. Et ça m'embête, car j'aime que le cou soit dégagé. Si je veux changer cela, je vais donc devoir creuser l'encolure... Argh, elle n'est pas pour tout de suite, la version en dentelle !

Affaire à suivre, ce patron, j'aime beaucoup la silhouette qu'il fait avec une jupe portée à la taille. J'en ai aussi vu porté avec une jupe longue, cela fait aussi joli. J'aimerai en coudre une fois en jersey, en gardant donc la taille que j'ai utilisé pour ces deux-là, et puis aussi, comme je l'ai dit, en dentelle. Ou bien encore une fois une version à volant, mais dans une double gaze par exemple. Quant à la version robe, elle est jolie, mais pour l'instant, elle ne me correspond pas.

Je vous souhaite une bonne semaine, profitez de ce temps qui file si vite et qui nous amène déjà au sixième mois de l'année...!

Edit du 29/5 : c'est vrai que cet article était planifié pour le jour de la fête des mères... Alors bonne fête à toutes celles concernées ! Ici, j'ai eu droit à une chasse au trésor pour trouver leurs petits cadeaux et écouter leurs jolies poésies :))

Participer au Me-made-Month de mars m'avait bien plu : mettre côte à côte mes vêtements fait-main, me rendre compte à quel point je les porte, prendre un peu de recul pour regarder tout cela, c'était intéressant. 

Pour la version plus internationale du mois de mai, j'étais donc tentée, mais pas sûre d'avoir de quoi faire un mois entier par temps chaud. Heureusement :) il a fait moyennement chaud... J'ai donc récidivé, et je vous propose aujourd'hui mon récapitulatif du mois. Ce sera d'ailleurs le seul article du week-end, car il est long et a été long à préparer ! En plus je ne sais pas vous, mais ici le mois de juin c'est la course, et pas mal de fatigue !

Bref ! Le Me-Made-May. J'ai à nouveau choisi de ne pas faire une photo chaque jour, mais de prendre les photos chaque lundi et jeudi (non férié, et au mois de mai j'étais servie), sur mes créneaux de solitude. Cela me convient mieux ! Par contre j'ai cette fois été plus dans l'esprit d'un Me-Made-Month, dans le sens où je me suis appliquée à porter du fait-main - autant que possible- chaque jour (contrairement à mars où cela s'est fait tout seul). 

Cela m'a poussée à revoir certaines tenues en version printemps, à retourner vers des vêtements que je ne m'étais pas encore réappropriée depuis la naissance de N°3, à fouiller dans mon placard...

Voici déjà le résultat ! Seuls trois vêtements n'ont pas encore été blogués, mais je vous en montre tout de même deux, cette fois (je suis psycho-rigide, mais apparemment ça pourrait être pire :) ).

1) La tenue du 1er mai : 

Il n'a pas fait très beau le premier jour du mois, ma tenue était plutôt automnale ! Jupe en vrai cuir encore non présentée, et pull Astoria (patron Seamwork), montréici.

2)Inari dentelle 

Par rapport au mois de mars, vous verrez un pantalon. Ici mon jean et le haut Inari (patron Named) blanc avec dentelle présentéle week-end dernier.

3) Twist et Astoria

Pas très chaud non plus ce jour là, je pense ! La tenue est celle présentée ici, avec le pull Astoria (patron Seamwork) et la jupe Mademoiselle Twist de Vanessa Pouzet.
J'ai aussi tenté d'y associer la veste en simli (veste 107 du Burda Style 09/2010), présentée ici, et cette veste va plutôt bien avec une jupe courte de ce type.
 

4) Robe longue

Cette robe est celle cousue sur la base du haut Twist 2788 de Jalie, présentéici.

5) Gilet bleu

Ce jour-là, c'est le gilet qui est fait-main. La robe est un de mes 4 achats de vêtements du commerce en 2015, je l'ai énormément portée en post-grossesse, car elle est en jersey, et pardonne quand on a un ventre relaché.
Le gilet, je le porte en fait beaucoup, même si je l'aime moyennement (et qu'en l'occurence, le rendu avec une robe est moyen) ; mais il apporte juste ce dont j'ai souvent besoin, c'est-à-dire des manches :) C'est le Cardigan Julia de Mouse House Creation (présenté ici).

6) Robe Plantain

Ces jours-là, il faisait doux, mais j'aime bien ma robe Plantain avec mes bottes. C'était donc sans collant !
La robe est cousue à partir du T-shirt Plantain et présentée ici.

7) Inari rose

Mes hauts Inari en crèpe, sont finalement assez légers. Je n'ai donc pu les porter qu'à partir du moment où il a fait doux. Sur les photos, il y a un jour où le temps était ensoleillé, j'ai tenté les escarpins. Je me suis sentie un peu chic, en arrivant à l'école, mais je me suis efforcée d'assumer :) 
Le lendemain, il faisait plus frais, j'ai rajouté des bottes et un gilet (moyen, le gilet, mais bon !)
Le patron est donc Inari (Named), présentéici.

8) Twist sans manche

Ce petit haut je l'ai cousu un peu sur un coup de tête, et j'en suis bien contente ! Il s'agit, encore, du patron Twist 2788 de Jalie, cette fois-ci sans manche. Il n'est pas encore présenté, ni tout à fait fini, puisque le passage au sans manche a crée un petit problème aux emmanchures, que je n'ai pas encore réglé.
Le gilet est du commerce, je l'avais acheté pendant ma dernière grossesse, un peu par défaut, je crois. Eh bien je l'ai redécouvert, avec cette tenue il me convient parfaitement.
Tenue portée aussi avec la veste en simli (veste 107 du Burda Style 09/2010), présentée ici.

Ce jour-là, je me suis rendue compte que j'avais habillé tous les lutins en fait-maison. C'est que tu commence à avoir de la matière, me dit monsieur. Oui, peut-être, mais quand même, du haut en bas et même les garçons, c'est encore rare. Alors en bonus, le Maman-Made-May des lutins :

9) Robe Liberty

La robe en Liberty, présentée ici. Je l'ai portée un jour avec un gilet (le gilet-noir-qui-est-moyen) et des talons.

10) Sway

Pour sortir chez des amis, j'ai porté la robe Sway de Papercut Patterns ; collants, collier, cheveux relevés et veste en cuir :) Eh bien, avec la veste, j'ai découvert une autre approche de la robe. En tout cas, les deux ne vont pas si mal ensemble, et l'effet de la robe resserée m'a fait reconsidérer l'autre version de ce patron.
Robe présentée ici. Veste présentée là.

11) Haut bénitier et gilet bleu

C'est je crois avec cette tenue que ce gilet rend le mieux. Il remplit bien son office de rajouter des manches, et ne dépareille pas trop question style. Le haut est ma première version du patron Burda Style 118B d'octobre 2012, présentéici. Je l'aime toujours autant :) Et le gilet, donc, est le Cardigan Julia de Mouse House Creation (présenté ici).

12) Jupe verte 

Je crois que je l'aime fort, mon pull Astoria (patron Seamwork). Ce matin-là, j'avais juste envie de le mettre (il ne faisait pas chaud, hein). J'ai cherchéà changer des autres jupes déjà portées avec lui, alors j'ai ressorti celle-ci, non portée depuis un moment. Je n'avais pas encore portée cette jupe en version "chaude", je la portais à chaque fois comme sur l'article de présentation, ici. C'est la jupe Memphis, de C'est dimanche.
Sur la première photo, je porte la sous-jupe que j'avais cousue avec à l'époque (car je n'aimais pas totalement le rendu final). Cette sous-jupe est une jupe cercle noire, que je ne porte pas sur les deux photos du bas. On la voit mieux sur l'article où je présentais la jupe, son défaut principal étant de ne pas rester à la hauteur souhaitée.

13) Tanja

Ma robe Tanja, portée avec mon boléro chéri, celui que je crains de perdre chaque fois que je le pose dans un coin, celui dont je devrai faire un patron mais-ça-non-plus-je-ne-l'ai-pas-encore-fait, celui qui rajoute des manches à mes tenues légères. Je n'étais pas sûre que ce soit adapté pour cette robe, mais ça passe. Il s'agit donc de Tanja, de Schnittchen, présentée ici.

14) Kimono

Enocre une pièce non présentée, mon gilet-kimono. Cousu pendant la grossesse, peu porté depuis, c'est l'approche Me-Made-May qui m'a poussée à le ressortir :)
Porté avec des bottes pour la fraîcheur du matin, et des sandales avec l'augmentation des températures.
Le patron est le modèle 121 du Burda Style de juin 2010.

15) Sway et veste blanche

Ce matin-là, je voulais mettre ma robe Sway de Papercut Patterns (présentée ici). Mais j'en avais marre de ne pas avoir de gilet parfait à porter avec. Alors j'ai tenté autre chose, j'ai enfilé ma veste, l'achat N°2 (sur 4) de vêtement du commerce en 2015. J'ai trouvé cela parfait, au point de rester dans cette tenue pendant deux jours. Je me suis faite un peu moquée, par contre, d'être chic pour m'occuper de la maison ! Ah, on me dit dans l'oreillette qu'on ne se moquait pas, que c'était juste rigolo que je soit tout le temps sur mon 31 :) En même temps, si j'attends un rendez-vous professionnel pour m'habiller chic, je ne suis pas sauvée !
On m'a aussi dit que je trichais, que je n'avais pas cousu la veste et qu'elle ne devait pas être en photos :) Oui, mais, la robe Sway, vous l'avez déjà pas mal vue, et je dis que cet ensemble méritait d'être photographié !

16) Jupe en jean

Encore un vêtement qui est ressorti à la faveur de ce Me-Made-May, ma jupe cousue à partir d'un pantalon (présentée ici). Je la porte avec mon haut Twist 2788 Jalie, sans manches, évoqué plus haut et non présenté. Mon petit boléro va aussi très bien là, et je crois que haut blanc + bottes brunes, cela me plaît beaucoup !

17) Jupe en Liberty

Cette tenue jupe/débardeur/boléro, j'aime vraiment la porter l'été, son problème majeur étant la prise au vent de la jupe. Celle-ci est pleine de défauts, même visibles, mais je parie toujours sur le fait que la majorité des gens me voient en mouvement... J'ai déjà dit le bien que je pensais de mon boléro, pour le débardeur c'est un peu pareil, j'en ai deux identiques dont j'aime beaucoup la forme, et qui tournent beaucoup en été.
La jupe cercle est présentée ici.

18) Fête des mères !

Pour la fête des mères, j'ai ressorti le Liberty (présentéici), avec les escarpins rouges. 

Héhé, test cheveux !

Et puis pour l'occasion on a pris une photo avec les trois gnomes !

In situ, avec, quelle que soit ma tenue, un gnome sur la hanche,
une à la main, et un autre qui veut marcher au même niveau :) C'était une reconstitution, mais c'est souvent ainsi quand je les récupère après l'école !

Et aussi, puisqu'à là maison je ne suis pas restée en talons hauts, j'ai tenté une version plus champêtre de la robe (bon, en vrai, je n'ai pas gardé mon chapeau !) :

Pas totalement sûre que ces sandales soient les plus adaptées, ni ce chapeau, ni même cet imprimé, mais il n'empêche que potentiellement, cette robe est champêtre.

19) Robe longue en jersey

Cette robe longue est finalement celle à laquelle je pense le matin quand j'ai envie de me lover dans une couverture. Elle est confortable, s'enfile comme un T-shirt, me donne l'air habillée. Le mois s'est terminé sous les nuages, et c'est donc elle que j'ai souhaité sortir quand je me suis levée :) Mais comme il ne faisait pas froid, j'ai tenté de la porter en version mi-saison chaude (par opposition avec la veste en cuir qui va bien autour de 10°C). J'ai donc porté ma veste H du livre Dressing chic, cousue il y a longtemps et présentée ici. Même si la veste est assez étriquée, je trouve qu'on voit clairement que cette robe aime le court !

Voilà pour ce petit récapitulatif ! Et voici, en vrac, mes remarques au bout de ce mois de fait-maison :

• J'ai porté autant qu'il était possible du fait-main, chaque tenue ci-dessus correspond à un ou deux jours. C'est souvent le week-end que je n'ai pas réussi à en porter, car je n'ai rien d'adapté aux promenades ou au jardinage. Comme ce sont des tenues destinées à se salir, on  pourrait dire que ce n'est pas grave ! Mais je préférerai avoir au moins un T-shirt plus "personnel", même pour ces usages. A coudre, donc, mais je ne sais pas quand ;)
  
  
• J'ai peur d'abîmer certains vêtements que j'aime bien, et je me retiendrai presque de les porter : en l'occurence, mes robes en jersey (6 et 19).
  
  
• Il va falloir que je considère que je peux être chic au quotidien (pour moi cela veut dire escarpins et jupe ou robe), car manifestement cela me plaît ! En général à la maison, je ne me pose pas de question, mais en arrivant à l'école  (à la bourre) (j'ai essayé de le dire plus poliment, mais ça ne transmettait pas la même impression de maman pressée qui arrive en courant et qui est comme presque à chaque fois dans les derniers !), en arrivant, donc, à l'école :), il y a toujours un endroit où je commence à me dire, "mince, je suis peut-être un peu trop chic !". Cela dit c'est une question de style ! Je me délecte d'ailleurs souvent des tenues élégante d'une maman en particulier, c'est sûrement que j'ai un regard un peu différent sur moi (ou un truc du genre, mais je ne trouve pas de phrase claire :) )
  
  
• J'aime toujours autant ma robe Sway (10 et 15), mais maintenant que je ne porte plus de manteau d'hiver, sa longueur m'inquiète plus ! En arrivant à l'école, encore, je me sens toujours un peu deshabillée à l'arrière, d'autant plus que j'arrive en courant ce qui fait voler les robes :) A voir cet été, puisque je viens d'en coudre une plus estivale.
  
  
• J'ai pu noter quelques vêtements à reprendre, que j'aime mais que j'apprécierai mieux encore après une retouche : le jupe cercle en Liberty a une doublure qui s'est déformée, et la jupe en jean mériterai que je refasse les surpiqûres avec un fil adapté. Le problème étant que j'ai du mal à me motiver pour ce genre de choses...
  
  
• Mon jean est réparé, et j'aime le porter, même si je n'ai pas atteint un niveau de confort satisfaisant... Mais il continue de s'abîmer, à mon avis il faudra que je réfléchisse à le changer. Celui-là je l'achèterai car je suis difficile et je ne tourne qu'avec un seul jean. Je n'attendrai pas d'arriver à coudre le jean parfait, d'autant plus qu'en boutique ils conseillent plutôt bien et que j'étais satisfaite la dernière fois (Levis, depuis deux pantalons, mais je n'ai pas fait de comparatif !).
  
  
• Question pantalon, un seul jean au printemps me suffit, par contre il me manque des pantacourts. Cela, je le range dans la catégorie à coudre, et dans la catégorie non planifié aussi !
  
  
• Toujours ce fichu problème de gilet que j'évoque à chaque fois. C'est une pièce que je ne veux pas acheter, car j'ai souvent eu du mal à trouver mon bonheur. Mais ce n'est jamais prioritaire dans mes projets ! Cela dit, je progresse, j'ai imprimé un patron...
  
  
• Il me manque manifestement des ballerines noires ; vivement les soldes ! Et puis dans l'absolu, avoir des escarpins noirs et stables, me plairait bien. Et puis aussi des bottes noires à talons plats, mais bon, avoir tous les types de bottes dans toutes les couleurs serait un peu exagéré, ou bien le signe d'un début d'addiction :)
  
  
• Le jour où j'ai cherché ma jupe verte et son jupon (tenue 12), je me suis énervée dans le bazar de mon cagibi-dressing. A tel point que j'ai enfin débuté le tri indispensable que je me promettais de faire depuis des mois. Evidemment, je l'ai débuté alors que je n'avais pas plus de 30 ou 40 minutes de disponibles dans la matinée et bébéà côté qui démontait tout ce que je n'avais pas prévu de toucher ! Alors j'ai TOUT enlevé des étagères et étalé, euh entassé dans notre chambre. Et depuis je trie un peu quand ça se présente, il m'en reste encore, mais plus beaucoup ! Je considère que c'est un effet très positif du Me-Made-May...
  
  
• Prendre ces photos m'a vraiment donné envie de remettre du rouge à lèvres... J'en mettais de temps à autre, fut un temps, et j'aime bien la façon dont cela rehausse certaines tenues. A voir, donc, car mon problème de bébé-bisou reste entier !
  
  
• Et enfin, comme au mois de mars, j'ai une certaine palette de couleurs : bleu, rose/rouge, noir, pointe de vert, et du blanc, plus que l'autre fois, d'ailleurs. 

Cela me réjouit de voir accolés tous ces vêtements qui ont tellement de sens pour moi ! (ce n'est pas un peu bizarre, de dire ça ??) J'ai donc à nouveau apprécié participer, et j'espère que dans un an, j'aurai à nouveau de quoi tenir la distance sur un mois même par temps chaud... Les projets de cet été sont donc des robes légères :)

Bon week-end, et à bientôt !

Je vous présente aujourd'hui une tenue cousue pour ma fille. 

Elle est née de plusieurs envies différentes : d'une part, l'envie de coudre à nouveau le pantalon Jacob, avec sa coupe particulière qui allait si bien à ma Poulette quand elle était petite(il va bien aussi aux garçons, mais je n'ai jamais osé le faire pour le mien). Je ne l'ai pas cousu cet hiver, mais je n'avais pas abandonné le projet.

D'autre part, j'avais envie de tenter une version raccourcie de la robe Blake (versions 1 à 3 ici et ici). La créatrice en avait déjà fait une ou deux versions sur son blog et cela m'avait bien plu.

Et enfin j'avais beaucoup aimé la collection été 2015 de Nani Iro, en particulier le motif En Garden : des fleurs, bien sûr, mais de jolies fleurs et de très jolies couleurs.

Photo Nani Iro Online Store

J'ai acheté un petit métrage de celui de gauche, et au final, j'ai eu envie de cela :

Patrons : Robe Blake de Mingo & Grace
          Pantalon Jacob de Zonen 09
Taille : 5 ans modifié pour le haut
         98 longueur 104 pour le bas
Matériel : En Garden de Nani Iro (Kate Japanese Fabric sur Etsy)
           doublure du haut : coton écru
           "chute" de denim du stock
Modifications : robe raccourcie ; modification pour problème de taille

Cette tenue est vraiment celle que je voulais. Il y aurait quelques trucs à améliorer, mais c'est cela que j'avais en tête.
Mais pour la poulette, le passage du pantalon << large en bas >> n'a pas étéévident. Je crois que pour elle c'était un truc que les copines/les autres ne mettaient pas. Pourtant, j'avais anticipé l'étape du pantalon en personnalisant quelques détails à son goût, à savoir une braguette de la couleur de son choix (fuchsia), et une broderie à son nom sur la ceinture... Mais ce n'était pas suffisant.
Alors on a regardé des photos de ce patron sur internet ; on a regardé des photos de femme en jean "flare" aussi, parce que la Poulette, elle a besoin de s'identifier à des modèles très féminins :) On a convenu qu'à midi, si ça n'allait pas, elle pouvait se changer. Et puis, au bout de quelques fois, cela semble être passé. 

Côté couture, pour le pantalon, je me suis basée sur la mesure de tour de taille de ma fille. Cela m'a menée à la taille 98 (elle fait presque 110 cm). Comme elle est fine, cela colle bien, j'ai donc coupé la taille 98 en longueur 104. Mais il y a quand même un léger souci de taille : le pantalon pourrait être 2 ou 3 cm plus long. Je pense rattraper cela en diminuant l'ourlet. Et pour le reste, le pantalon va, mais on voit qu'il est quand même prévu pour des plus petits que ma fille, au niveau de la fourche. Celle-ci pourrait remonter plus haut, c'est un tout petit peu juste. Bref, j'aurai dû faire du 104 longueur 110, quitte à reprendre un peu les côtés...

Pour le haut, j'ai aussi mal visé la taille. Comme la robe cousue à l'automne avec ce modèle était assez près du corps, je me suis dit que je pouvais passer à la taille au-dessus. J'ai donc coupé un 5 ans, mais à l'essayage, c'était trop grand, et du coup disgracieux aux emmanchures. J'ai donc décousu partiellement et repris tant bien que mal l'emmanchure et les côtés, pour un résultat plus équilibré. Conclusion, ne prenez pas trop grand pour ce modèle, il est prévu près du corps et c'est bien comme ça. 
   Je disais aussi que j'avais un petit métrage du Nani Iro, en fait c'était 50cm (sur 110 cm de laize...). Eh bien, ça rentre tout juste, en bidouillant un peu pour le volant quand même... Il n'aurait pas fallu que je le garde pour dans deux ans !
   J'ai aussi doublé le haut (j'ai travaillé la partie à plis avec la doublure comme un seul tissu), me disant que la double gaze manquerait peut-être de tenue, notamment au niveau des plis. Au final, cela donne en effet plus de tenue, mais je ne suis pas totalement convaincue que c'était le bon choix.
   Pour la fermeture éclair du dos, j'ai choisi de voir ce que ça donnait de ne pas la faire arriver tout en haut. J'avais prévu de mettre une agrafe pour fermer la partie libre, mais finalement, je trouve le rendu correct ainsi et je n'ai rien rajouté.

Bien sûr, elle porte aussi les deux pièces séparément, avec un legging pour le haut, et pour l'instant avec un débardeur pour le pantalon. Je trouve que pour que cela reste joli, il faut bien choisir le haut à porter avec Jacob, en l'occurrence un débardeur, un t-shirt à manche courtes près du corps, ou un manches longues bien moulant. Ou bien encore, un haut Claire comme ici :) (A condition que je retrouve ce pantalon qui a disparu depuis une semaine !!! Je l'avais mis de côté pour reprendre l'ourlet, et pas moyen de savoir où... :(

Vous l'avez vu je ne suis pas encore lassée du modèle Blake, et une cinquième version est d'ailleurs déjà cousue, pour une autre petite fille que la mienne cette fois...

A demain, avec de la couture femme !

Ce n'est pas ma plus grande réussite que je vous présente aujourd'hui... Mais après tout, il y a matière à en parler quand même, alors, c'est parti...

A la sortie de la robe Wren, de Colette patterns, je n'ai pas hésité très longtemps pour l'acheter. Avant la fin de la promotion de lancement, c'était fait. Il faut dire que j'aime les encolures en V ou croisées, et que j'apprécie le confort des robes en jersey. En plus je réfléchissais à reproduire une robe du commerce de ce genre. Bref, elle semblait être pile poil ce que je recherchais.

J'ai donc cherché un jersey adapté, quelque chose de fluide pour faire des fronces présentables (la version 2 est celle qui me plait). J'ai trouvé un jersey de viscose rose légèrement pailleté au Marché aux tissus de Mulhouse, qui me semblait bien convenir. 

   Je l'ai cousue cet hiver, en février, au milieu d'une petite série de coutures non satisfaisantes... Bon, ça s'est amélioré ensuite :)
   J'ai choisi la taille M, meilleur compromis pour mes mensurations : j'ai élargé les côtés du corsage de 0,5 cm, pour être plus près de mon tour de taille, et rallongé de 2 cm les parties du haut. Le M est par contre plus grand que ma taille pour le tour de poitrine, ce que je pensais pouvoir retoucher après essayage.
   J'ai suivi les instructions (pour les bords j'ai fait un peu autrement que préconisé, j'ai surjeté, plié sur l'envers et piquéà l'aiguille double) et essayé le corsage sur moi avant de continuer. J'ai remarqué que l'avant baillait, ce que je craignais par rapport à mon tour de poitrine. J'ai voulu y remédier en décalant un peu les pans avant, de manière à les "tirer" un peu vers le bas (je pense que je ne suis pas très claire !). J'ai continuéà coudre mes manches (pdf des manches offert à part) et ma jupe.
   Pour la partie jupe, justement, je voulais faire des plis, parce que je ne suis pas trop à l'aise avec les fronces à la taille. J'ai donc fait quelques calculs et cousu une jupe avec des plis creux à ce corsage. 

Le plus gros problème une fois la robe finie se situait au niveau de la couture de taille : elle était toute de travers, comme si elle gondolait. En regardant, on a estimé (avec Monsieur) que c'est la tension que j'avais rajoutée au niveau des pans avant qui posait principalement problème. Et pour cela, plus rien à faire, j'avais coupé. 
J'ai voulu quand même essayer de l'arranger, alors j'ai décousu (après quelques semaines !), essayé de redresser un peu le corsage, enlevé les plis de ma jupe (le rendu n'était pas satisfaisant), et quand même cousu des fronces (au cas où).

Bon, c'était pareil ou presque... J'ai cousu une sorte de pli qu'on voit de près, pour atténuer le problème à la taille, ça arrange un peu mais ne résoud rien.

Ces trois premières photos sont celles qui passent le mieux.
Sur les suivantes, on voit plus ce qui pose problème.

Patron : Wren de Colette Patterns
Taille : M avec corsage rallongé et élargi
Matériel : jersey de viscose du Marché aux tissus de Mulhouse.
Modifications : milieu bas des pans avant un peu recoupé.

Donc : 

- ma couture de taille gondole ;
- l'avant ne baille pas vraiment, mais n'est pas tout à fait sécurisé non plus ;
- la robe glisse un peu des épaules ;
- j'ai l'impression d'avoir trop de tissu sous les bras, aux manches.
- je m'interroge sur la longueur, je suis partie sur celle du patron, mais peut-être que plus court me conviendrait mieux.

Conclusion, je ne me sens pas totalement bien dedans et j'ai très peu eu envie de la porter depuis qu'elle est finie et re-finie, malheureusement. 

J'ai quelques hypothèses pour expliquer tout cela, mais pas beaucoup de certitudes.

- Mon bidouillage pour éviter le baillement de l'avant n'était pas le bon. Peut-être en enlevant un peu vers les épaules, plutot qu'au bas ?
- Le patron ne sécurise pas assez le décolleté avant, et le décolleté dos fait en plus glisser la robe des épaules. 
- Le patron est dessiné pour être sans manches ou avec des manches courtes un peu volantées ; pour y rajouter des manches longues il faudrait un peu modifier la chose...
- Mon tissu n'est pas tout à fait le bon, il manque sûrement de tenue, même s'il a la finesse nécessaire.

Voilà voilà, pour l'instant je n'envisage pas de la refaire, car je n'ai pas encore la certitude d'obtenir (plus ou moins) facilement un meilleur résultat. En préparant cet article je revois les photos de présentation, et elles me parlent toujours bien, mais je ne sais pas si cela suffira à faire repasser ce patron devant tous les autres que j'ai envie de coudre !

Il y aura peut-être quand même des robes en jersey l'automne prochain, car c'est féminin et douillet ; mais pas forcément celle-ci !

Bon dimanche, et à bientôt !

Troisième volet des projets-veste de cette année, la veste de pluie de ma fille !

Je réfléchissais depuis l'année dernière à lui en coudre une : la sienne devenant trop petite, il en fallait une autre, mais je n'étais pas motivée pour en acheter une. Je n'ai pas trouvé tout de suite l'enduit idéal, ni peut-être la motivation, donc la veste existante a été portée jusqu'au bout, au bout de l'automne et de ce qui était acceptable en terme de longueur de manche :)

En automne, j'ai enfin trouvé mon enduit idéal pour coudre la future veste du printemps (que j'ai cousue ce printemps, bien sûr ! Au moment où lui faire porter sa doudoune d'hiver commençait à devenir indécent...).
Et cet enduit, donc, c'est un enduit noir et blanc avec des pandas :)

Il m'a fallu trouver le bon modèle, et c'est dans mes Ottobre que j'ai trouvé mon bonheur. Je suis partie sur un duffle coat, que j'ai légèrement simplifié en enlevant les pattes et les poches, à la fois par rapport à l'imprimé, mais aussi bien sûr à la matière. Mon enduit est en effet assez raide, sûrement plus destiné aux nappes qu'aux vestes de petite fille !
Comme l'imprimé brouille un peu les lignes de couture, voici aussi le dessin technique du patron :

Sur le principe, ma fille l'a tout de suite aimée. Au premier essayage, elle a un peu râlé, elle a dit qu'elle y était serrée. Au final, elle a quand même très vite accepté de la mettre, mais je pense que la raideur de l'enduit crée un peu d'inconfort (duquel elle ne se plaint plus, alors je fais mine de rien...)

Moi je l'aime beaucoup, j'aime la forme de cette veste, légèrement évasée, la forme de cette capuche en trois morceaux ; j'aime le noir et blanc sur ma Poulette, je trouve que cela lui va bien. J'aime ces pandas, enfantins mais pas trop. Je l'aime assez en fait pour avoir déjà recommandé ce tissu en non enduit, pour un jour refaire une veste printannière (moins raide).

Patron : Duffle coat 29, magazine Ottobre 6/2012
Taille : 104
Matériel : enduit panda commandé sur Etsy, au Japon (Kate Japanese fabric)
           gabardine extensible noire Les coupons de Saint-Pierre pour la doublure
              (reste de la veste de déguisement ici)
           zip séparable
Modifications : suppression des poches, et des pattes.

Côté couture :

• J'ai choisi la taille 104 pour ma fille de presque 1,10 m car les mensurations du 104 étaient déjà supérieures à celle de ma fille. Je ne l'ai pas rallongée car le modèle me paraissait assez long et qu'un résultat plus court me tentait bien.
  Au final, étant donné la raideur du tissu, la veste va tout juste bien, mais j'ai une marge limitée. Je ne suis pas sûre qu'elle tienne jusqu'au printemps 2017 (mais ce n'est pas grave, je viens de repérer un autre enduit pour la prochaine ;) )
  
  
• La couture d'un tel enduit n'est pas de tout repos, c'était même un peu physique (du type corps à corps, même). Résorber l'embu non plus, n'est pas évident. 
  
  
• Pour un enduit, le livre Guide des tissus par projet couture conseille d'utiliser une aiguille microtextile. C'est ce que j'ai fait, mais je crois que ces aiguilles sont plus souples que les autres, car dès que je maintenais un peu fermement mon tissu, l'aiguille se tordait, et piquait donc en décalé quand je reprenais la couture. 
  
  
• J'ai rajouté une simple petite poche à l'intérieur, pour compenser l'absence de poche extérieure.
  
  
  
• J'ai rencontré un problème à l'encolure : j'ai découpé selon le patron, le long d'une ligne indiquant le modèle choisi (attention, erreur sur le patron). Mais en fait, cette ligne devait indiquer une ligne de parementure (que je n'ai pas faite, le patron n'en parle pas et l'enduit n'en a pas besoin). Je n'avais donc pas la bonne forme/longueur d'encolure, alors j'ai rajouté les morceaux manquants à l'extérieur comme à la doublure. Au final ce n'est pas trop voyant, et on pourrait même croire que c'est fait exprès.
  
  
  
• Mon autre difficulté a été, encore et encore, le coin de la doublure. Ce patron prévoit que la couture soit en diagonale à cet endroit (voir photo ci-dessous), mais j'ai mis du temps à comprendre où coudre. Je m'étais pourtant faite conseiller, mais une fois devant, ça a quand même eu du mal à s'éclaircir ! 
  J'en étais même arrivée à un point que je me targuais de ne pas avoir atteint peu de temps auparavant, pleurer devant ma machine.
  En lisant l'article de Bouton perdu ici (sur indication de Mon Roy'Homelà) je m'étais dit que j'avais déjàétéénervée, mais pas à ce point ! Et puis bam, voilà que, énervée de ne toujours pas trouver la solution, ayant abandonné la veille au soir car visiblement la fatigue n'éclaircit pas les idées, tentant de coudre alors que les enfants étaient là (jour férié), n'arrivant donc pas à me concentrer le temps suffisant pour m'en sortir, j'en avais les larmes aux yeux de désespoir et de frustration :) C'est à ce moment là que les enfants ont fait des tas de bêtises, que nous nous sommes fâchés très fort, qu'ils ont été consignés dans leur chambre, que j'ai rassemblé mes esprits et décidé de vaincre l'obstacle. Et j'ai vaincu. Et j'en suis contente :).
  
  Donc au final, je garde un petit doute sur la correspondance entre ma méthode et celle du patron, mais cela a fonctionné, et est présentable ! J'ai bon espoir d'un jour comprendre le fonctionnement des coins de doublure, mais mes difficultés à me repérer dans l'espace ne m'aident pas ! Oui, oui, c'est à cause de ça :))

Evidemment, la miss n'est pas passée inaperçue à l'école. Il semblerait que ça lui convienne, enfin j'espère, car j'ai encore des imprimés en projet pour elle ! Et pour moi, cela a augmenté les occasions de parler couture, ou plutôt, cela m'a amenée à oser dire un peu plus "c'est moi qui l'ai fait"...
Vous est-il facile de dire cette phrase ? Je le dis peu, finalement, je garde parfois une sorte de réserve, même si je suis fière de pouvoir habiller ma fille. Elle par contre semble l'assumer de plus en plus (la période de conflit sur les vêtements est passée). Elle ne dit pas forcément que "c'est maman qui l'a cousu", car cela lui paraît normal (je crois), mais je l'ai entendue dire à propos d'un t-shirt "c'est pas maman qui m'a cousu ce t-shirt".


Je m'arrête là pour cette veste n°3, la quatrième sera pour mon aîné, et pour l'automne (enfin, la rentrée, j'espère).

Je vous dis à demain, sans couture :)

Aujourd'hui point de couture ni de fait-main en tout genre, juste un peu de blabla, du blabla de maman qui me trotte dans la tête depuis des mois. Je réunis là pêle-mêle des petits moments du quotidien, des humeurs ponctuelles, des instantanés de cette année 2016 ou bien d'avant. Certaines choses ont déjà changé depuis, soit qu'elles se passent mieux, soit qu'elles sont plus animées !

Le lundi soir, je récupère les deux plus grands à l'école, et nous allons chercher n°3 à la crèche. L'habillage de ce dernier est en général une haute lutte et l'excitation des deux autres difficile à calmer. Je sors du bâtiment avec bébé sur la hanche, n°1 et n°2 à côté, et le sentiment d'avoir gagné une bataille, mais pas encore la guerre. Vous le voyez, le ralenti de la maman qui sort la sueur au front, les muscles contractés, prête à en découdre encore mais espérant vaguement que tout se passe pacifiquement ?

Le mardi, le programme est différent, je suis seule avec n°3 l'après-midi, et je le réveille vers 16h30/17h. Ce moment où j'ouvre la porte et je le retrouve, avec son petit air chiffonné du réveil, ou parfois la larme à l'oeil de s'être réveillé de mauvaise humeur, je le trouve merveilleux. Je le prends dans les bras, me recharge de son odeur, l'écoute me dire "là, là" ou "tentend ?" de sa petite voix. Dans ces moments-là je me dis qu'heureusement que c'est épuisant, de s'occuper de lui, parce que sinon, je tenterai de l'empêcher de grandir, ou à défaut :), je ne le (les !) laisserai pas se séparer de moi !


Un lundi, à 7h30, je suis dans la salle de bain. Bébé est exceptionnellement déjà debout et me rejoint avec des jouets. Je garde un oeil sur lui, mais... trop tard, il a jeté ses jouets dans le wc. Bien sûr n°1 n'avait préalablement pas tiré la chasse d'eau. La main dans le pipi dès le lundi matin, est-ce un signe de chance ????


Je ne suis pas sûre de connaître quelque chose d'autre qui vous pousse dans des sentiments si opposés, d'une minute à l'autre. D'autre que les enfants. Et plus particulièrement, les p'tits minus d'un an et demi, aux progrès époustouflants, à la voix si adorable, aux cheveux doux de bébé, aux petits pieds qui courent de travers, aux petites mains qui travaillent. Et qui font 3 bêtises à la minute, qui t'obligent àéplucher tes légumes par tranches de 60 secondes, avant de devoir courir leur sauver la vie. Qui te font ramasser inlassablement diverses mixtures par terre parce que tu n'as pas été assez rapide. Qui semblent ne jamais s'arrêter comme les fameux petits lapins duracel d'une ancienne pub... Non, je ne suis pas sûre de connaître autre chose qui apporte autant d'émerveillement et d'épuisement à la fois. 


Un mardi, le goûter de bébé. Il a 15 ou 16 mois, et veut de plus en plus manger tout seul. J'aime voir ses petites mains travailler, faire de leur mieux pour être précises. J'aime le voir s'affairer, vouloir être grand, mais pas-trop-quand-même-maman.


Un soir, comme tant d'autres à une certaine période. La Poulette refuse de se laver les mains avant le repas. Encore. Il semblerait qu'elle aie trouvé un nouveau bouton pour allumer la colère de sa maman, et cela fonctionne du feu de dieu...

Un autre soir. La Poulette va seule à l'étage, comme elle le fait parfois. Elle s'installe dans un coin, et s'invente des histoires. Je l'écoute créer son univers, incarner des personnages. Note pour le lendemain : cette enfant est magique. A noter en rouge par contre, je serai sûrement tenter de l'oublier à un moment de la journée...


Un soir, quelques soucis viennent assombrir l'horizon... Pas de gros soucis, non, juste des petits. Mais des soucis qui font voir les choses en gris pour quelques temps et qui rappellent qu'il faut profiter pleinement des moments insouciants.


Les deux plus grands se disputent beaucoup, ou plutôt, plus que je ne le voudrais. Je n'ai pas toujours la ressource pour leur montrer comment être autrement. Mais je savoure certains moments : je les retrouve dans leur chambre (ils dorment ensemble) ; l'aîné, qui est au CP lit un livre à haute voix. Sa soeur s'est collée à lui pour pouvoir suivre l'histoire.


Ils adorent leur petit frère. N°1 a toujours été attendri par les bébés, et il rit de bon coeur à tout ce que fait son frère. N°2 aime être une petite maman, et le trouve "trop mignon". Mais elle est petite encore, lui grandit, est envahissant, alors elle se fâche parfois et fait ses yeux méchants. Ce soir-là, je les laisse un peu ensemble. Elle prend des livres et l'appelle pour les lui montrer. Il est content, lui répond, lui montre des animaux. Et moi je savoure.


Mi-mai. Mon niveau de fatigue est tel que je n'arrive plus tellement à apprécier le temps passé avec mes enfants. Cela me rappelle que je dois savoir m'arrêter de faire et prendre soin de mon corps, ce qui ne m'est pas évident au premier abord.


Début juin, un lundi soir. Je suis dans la voiture pour chercher N°3, comme chaque lundi. Les deux grands sont calmes, et ne se chamaillent pas. N°3 a pour une fois dormi 2h à la crèche, et se laisse habiller sans se débattre ni crier. Le retour à la maison se passe bien. Le repas se passe plutôt bien. Quelque chose a changé. Peut-être que quelque chose leur a passé ; peut-être que je suis plus détendue. Mais bon, la poule, l'oeuf, etc, je ne sais pas. 


J'ai rendez-vous avec des collègues, pour travailler un peu ensemble. J'ai l'impression de venir armée de certaines compétences, mais pas les mêmes qu'avant... Je me sens compétente en contention de bébé récalcitrant. Je me sens compétente en change de couche de bébé en situation difficile. Je me sens compétente en cris d'animaux. Pour le reste, je ne suis plus trop sûre. Mais je me réjouis de les revoir :)


Mon grand grandit. Il grandit très vite. Physiquement, je devine déjà en lui le grand qu'il est en train de devenir. Note pour tous les jours : profiter, profiter, profiter.


Un mardi après-midi, pas de grands, bébéà la sieste. Le rangement de la cuisine m'a pris du temps. La coupe de mon tissu m'en a pris plus que prévu. Il ne me reste plus que 15 minutes de couture avant de passer au programme de fin de journée. C'est peu, mais mon projet est facile, je peux le débuter. Je mets une jolie (triste diraient les mauvaises langues :) ) chanson, en boucle pendant un quart d'heure, et je savoure.


Un matin, je me maquille dans la salle de bain. Comme d'habitude, bébé ne reste pas lire tranquille dans un coin, mais me rejoint et démonte tout ce qui traîne autour du lavabo. Je fais attention aux trucs fragiles, je fais attention à ce que je fais. Mais je ne vois pas à temps qu'il a saisi mon tube de mascara (ouvert), mis le doigt dedans, et pour une raison indéterminée, mis son doigt (le même) dans l'oreille. J'utilise du mascara waterproof. 


Les bébés aiment le riz. Enfin sûrement pas tous, et pas tous tout de suite. Mais partons du principe qu'ils aiment le riz. 
Le riz, c'est bien. C'est nourissant. C'est vite cuit. Ça peut te sauver quand il t'en reste un peu, que bébé a faim et que tu es débordée. Tu peux même le recycler en galettes.
Mais le riz, ça colle. Et c'est pire encore quand tu prends l'éponge pour le ramasser. 
Le riz, c'est aussi plein de petits grains. Comme les coquillettes, mais elle ne collent pas. Comme le couscous, mais lui sèche vite et s'aspire bien. 
En plus de tout cela, les bébés, ce n'est pas très propre. Ça vise mal la bouche. Ça jette exprès sa nourriture partout. Ça renverse son assiette pour bien enfoncer le clou.
Face à tout cela, j'ai trouvé un allié en la spatule à patisserie... Le rammassage du riz est moins un carnage, mais je préfère quand même cuire des pâtes...


Un mercredi midi. J'utilise mon outil magique pour ramasser le riz au sol. Glamour. Bébé est près de moi, dans sa chaise. Ne jamais faire confiance à un bébé. Ne pas croire qu'il va compatir à une situation déjà bien embêtante. J'ai commis l'erreur de lui laisser son gobelet. Bien sûr, il l'ouvre, et me le renverse dessus. 
Il est trop mignooooon...  


Un mercredi midi (était-ce le même ? ce n'est pas impossible !). Nous avons fait appel à quelqu'un pour enlever les nids de guêpes du grenier. Il vient un peu plus tôt que prévu, je fais encore manger les enfants. Je jongle entre bébé et les discussions avec le monsieur. Pour une raison qui m'échappe, je laisse bébé avec son fromage blanc, pour régler quelque chose. Il est en sécurité dans sa chaise, me dis-je... En sécurité, oui, c'est vrai. Mais je n'ai pas échappé au shampooing au fromage blanc... Il est vraiment trop mignoooon...

Bref, je vous aime, mes terreurs...

Je vous parlais il y a quelques temps de ce que je pensais des magazines Burda. En fait, c'est même le seul magazine que j'achète à chaque fois, sans regarder ce qu'il contient. Pour les autres, il me faut un minimum de patrons intéressants, mais pour Burda Style, il y a un effet de collection, ajoutéà un réel intérêt pour leurs modèles. 

J'avais déjàévoqué leurs errements stylistiques, et la variabilité de la qualité au fil des mois. Mais j'avais aussi parlé des progrès que je remarque depuis quelques temps ; cela varie encore, mais tout de même, le numéro de juillet confirme une certaine amélioration ! D'autant plus qu'en général en juillet, je suis souvent déçue.

A mes yeux, pas de faute de goût dans la mise en scène des photos ce mois-ci : je rappelle que Burda a déjà produit cela :

Novembre 2013

ou cela :

Février 2012

A mes yeux aussi, pas de faute de goût majeure dans le choix de tissus (attention, j'aime les imprimés !), et les plus improbables sont je trouve assez correctement utilisés (allez, disons qu'une double page est difficile à regarder !). Je rappelle aussi qu'on a déjà vu cela :

 
Février 2016

En plus de tout cela, plusieurs modèles valent la peine d'être cousus (à mon goût, toujours encore !), et sont vraiment intéressants. Et enfin, même les modèles qui ne sont pas trop à mon goût me paraissent corrects.
Encore une fois, je rappelle que parfois, Burda Style propose des modèles aussi peu flatteurs que ce pantalon :

Février 2014 (février serait-il un mois faste ????)

Alors ce week-end, ravie de mon achat tout frais, je me suis dit que c'était l'occasion de faire un article que j'aime lire chez d'autres, la présentation d'un magazine. Je ne le ferai pas systématiquement, et sûrement pas aussi bien que certaines, mais peut-être serez-vous tout de même intéressées par un petit aperçu (avant d'acheter, ou non !).

Voici donc ma petite sélection, les modèles qui me parlent le plus de prime abord et que je me verrai bien coudre. Je ne montrerai pas tout, alors pour vous faire une idée générale, voici déjà les dessins techniques :

Le magazine commence plutôt bien avec une série en blanc (thème "Match point") le premier modèle étant une robe avec un jeu de bretelles qui me plaît bien :

  

Robe 117

Deux modèles plus loin, cela vaut de nouveau la peine de s'arrêter pour le chemisier à plastron tressé. Je ne porte a priori pas d'encolure ronde si près du cou, ni de blouse si peu cintrée, mais ce patron est intéressant. Quant à la jupe de la photo, bof, cela dit ce n'est peut-être qu'une question de longueur.

Chemiser à plastron 114

La robe suivante me plaît aussi beaucoup, tout comme le top associé. A réfléchir au niveau de la longueur, mais le buste est bien mis en valeur.

Robe dos-nu 119 et top dos-nu 118

La robe a rayures est relativement classique mais très plaisante. Même si l'ajustement au mannequin sur certaines photos me pose question, et si pour moi je réfléchirai à reprendre la forme du décolleté, c'est une robe que je coudrai volontiers.

Robe 111B

Dans la série suivante, se trouve une salopette qui m'intéresse bien, notamment grâce à la forme de la bavette et au nouage des bretelles.

Salopette 109

La robe suivante est une robe longue, ce qui est déjà un bon point pour elle. Elle est en jersey, portefeuille, ceinturée à la taille. J'aime beaucoup la forme de corsage, plutôt flatteur. En définitive le patron est assez simple, mais joli je trouve, et je suis parfois difficile sur l'esthétique des corsages (enfin j'ai mes idées à moi !).

Robe portefeuille 102

Le short de la page d'à côté m'a fait m'arrêter : ce n'est pas sûr que je le couse, car il n'a pas la forme des shorts qui me plaisent en général, mais qui sait, je le trouve quand même équilibré et joli.

Short 107A

Et enfin, pour finir dans cette série "Mille fleurs & Cie", la robe à plumetis est aussi très intéressante. Je ne suis pas sûre que je porterai la robe telle qu'elle est présentée : si je devais la coudre, je me poserai peut-être la question de l'évasement, ou de la profondeur de l'encolure, pour m'y retrouver complètement. Mais il n'empêche que cette encolure mérite le détour.

Robe 113

Le troisième thème du magazine "Cia bella!" m'inspire moins : c'est ici que les tissus sont plus aventureux, même si je pense que chacun pris séparément peut passer. Les modèles y sont en majorité ceux déjà présentés dans les deux premiers thèmes, avec des variations.
Par contre, les modèles en grande taille sont cette fois encore très sympas. Ils me plaisent assez régulièrement, et en cherchant de jolies robes chemises récemment, ce n'est que dans les grandes tailles que j'ai trouvé mon bonheur (mais grader vers le bas d'au moins deux tailles, ça me paraît risqué...). 

Donc voici ce qui me plaît dans les modèles en taille 44-52 :

La robe tulipe avec ou sans manches est jolie avec les plis de la jupe, la fente de l'encolure et la taille resserrée.

Robes 130 et 131 

Le top double en crêpe de soie me plait aussi, à condition d'être cousu dans ce type de matière.

Top double 129A

J'aime bien le dessin technique du gilet long, mais il est vraiment long !

Long gilet 122B

Et enfin, la robe portefeuille avec ou sans col, avec ou sans ceinture est de structure simple, mais jolie et flatteuse.

Robes 127 et 126

Dans la série enfant un seul modèle me parle cette fois, le combishort : mais j'en ferai plutôt un truc un peu girly, avec un jersey pailleté ou à fleurs :)

Combishort 134

En écrivant je me rends compte que vous donner quelques avis négatifs équilibrerait un peu cette présentation, alors disons que :

• je n'aurai jamais choisi ce tissu (surtout les coloris)(ou bien si ???? en fait en mini-jupe avec un haut blanc, ça passe, non ?!)
  

• je ne coudrai jamais ce modèle
  

    
  

• je ne coudrai pas non plus ce modèle de débardeur, mais surtout je n'achèterai pas le pantalon porté avec :
  

• je ne me ferai jamais la version robe du chemiser à plastron de cette façon :

• je ne porterai a priori pas cette tenue, ni ce bermuda, je n'achèterai pas ce tissu, mais tout de même, l'ensemble passe encore, non ?? Pour la dame en tout cas !
  

J'en ai fini de cette petite presentation, j'espère qu'elle vous aura intéressés !

A très bientôt, pour les articles du week-end :)

Je vous avais présenté dans cet article ma première tentative avec la série de livres japonais Pattern Magic de Tomoko Nakamishi (petite remarque pour les personnes intéressées, un quatrième tome est sorti, pour l'instant uniquement en japonais et en anglais).

Aujourd'hui, je vous présente mon premier test avec la série de livres Drape Drape de Hisako Sato. Ils sont au nombre de trois, en anglais, et je possède les deux premiers tomes. Comme leur nom l'indique, les patrons ont pour principe de draper le tissu ; il y a des effets de fronces, de plis, de drapé. Comme dans les Pattern Magic, certains modèles s'apparentent à des objets de couture non identifiés, mais portables ou non, il sont intéressants. J'aime les feuilleter et particulièrement regarder les plans de coupe, où l'on voit la forme des pièces du vêtement ; on se rend compte qu'il y a peu de pièces, et que tout est dans la forme de celles-ci (normal, puisque on drape des pièces plutôt que d'en coudre ensemble).

Quand pour ma tenue de baptême j'avais feuilleté les Pattern Magic, j'avais aussi regardé dans les Drape Drape. Je n'avais rien retenu pour l'occasion, mais j'avais quand même eu envie de tenter quelque chose. J'ai donc cousu à l'automne le premier modèle du premier livre, le loose drape top.

Avant de le coudre, je me suis faite ces réflexions :

• Je l'utiliserai bien pour un coupon de jersey de soie que j'avais en stock.
• Je me demande si c'est possible qu'il tienne sur les épaules.
• Je me demande si cela va bien m'aller.
• La forme des pièces est un trapèze qui se resserre vers le bas :

• La plus grande taille (XL) est celle qui se rapproche le plus de mes mensurations, sans pour autant les atteindre à la taille et aux hanches ; mais étant donné l'aisance du modèle, j'ai tenté ainsi.

J'ai donc cousu une première version, dans un jersey de coton/élasthanne dont la couleur n'était pas trop à mon goût, comme une toile portable. J'ai cousu l'ourlet plus large que préconisé, pour que le top soit moins long :

Patron : loose drape top du livre drape drape de Hisako Sato.
Taille : XL
Matériel : jersey de coton/élasthanne du marché aux tissus de Mulhouse.

Conclusion :

• J'avais trouvé que cela m'allait correctement.
• La partie parementure à même pour les encolure est bien trop courte, et rebique à chaque fois.
• Ce haut NE TIENT PAS SUR LES EPAULES. Et attention, ça ne glisse pas un peu, ça glisse en entier. C'était prévisible, hein. J'ai donc cousu des petits anneaux pour y mettre une chaîne qui resserre le tout à la bonne largeur dans la nuque.
  
  

J'ai attaqué ma deuxième version en jersey de soie, en agrandissant la parementure jusque presque le bas des emmanchures. Si je me souviens bien, j'ai fait la finition de ces emmanchures un peu différemment, par rapport à la finesse du tissu. J'ai aussi fait autrement pour l'ourlet, il est petit et le top plus long. Voici ce que cela donne :

Patron : loose drape top du livre drape drape de Hisako Sato.
Taille : XL
Matériel : jersey de soie du salon Mode et tissus de Sainte-Marie-aux-Mines.

• Malheureusement, mon jersey de soie n'a je crois pas assez de tenue pour ce modèle. Du coup, il se drape un peu moins bien. C'était pourtant mon préféré, question couleur, matière, confort. Mais après avoir pris une première fois ces hauts en photo cet hiver, je me suis rendue compte de la façon dont chacun se tenait, et cette soie, c'est moins adapté. Dommage !
• La petite chaîne dans le dos est indispensable. Mais il faut que je fasse un système amovible, avec fermoir, pour faciliter le lavage et le repassage.
• Le modèle me plaît, même s'il n'est pas évident à porter tout les jours et qu'il ne m'enthousiasme pas au point de le décliner de nombreuses fois. J'ai porté le rose une fois pour un resto + bar avec des amis, ce que nous faisons quand même rarement... Ensuite c'était l'hiver, puis mon pantalon était inutilisable, puis... Bref, on va voir si je me les réapproprie !
• Le décolleté devant est profond. Pour le porter, je l'avais fixé avec un petit point à la main, pour éviter qu'il ne s'ouvre trop.
• Le décolleté dans le dos c'est joli, mais il faut assumer de montrer son soutien-gorge. Ou bien ne pas en porter, ce que je peux a priori me permettre, le problème étant du coup la tenue du décolleté avant :) Donc pour l'instant, j'assume le soutien-gorge visible :)
• C'est manifestement un modèle qui convient aux filles filiformes. Sur les premières photos que j'avais faites, j'avais quelques kilos en plus, et on voyait que le drapé de l'avant butait sur le ventre. Il y a la place pour des rondeurs, mais elles entravent la façon dont le vêtement doit se mettre. Maintenant c'est mieux, ce qu'il me reste de ventre ne gêne plus et est même voilé par le drapé.
  Par contre le modèle fait plaisir aux petites poitrines : on peut se permettre de ne pas mettre de soutien-gorge, le volume de la poitrine n'entrave pas le drapé, les débordements sont moins risqués !

Voilà pour ce premier drape drape ! Si je trouve un tissu bien adapté, il est possible que je m'en couse un à nouveau. Mais je ne le déclinerai pas outre mesure, sauf à les porter un peu plus prochaînement :) Quant aux autres modèles, il y en a encore deux ou trois de ce livre que je tenterai bien.

A demain, avec une chemise !

Je vous disais mercredi que Burda Style mis à part, j'achète les magazines dans lesquels je pense pouvoir faire plusieurs modèles au moins. Sauf parfois... Dans le dernier Ottobre, presque rien ne m'a plu ; en fait un seul modèle, la chemise garçon. Mais elle m'a vraiment plu ! A la première lecture, j'avais laissé tomber, me disant que je trouverai bien un modèle équivalent dans mon stock. A la deuxième lecture, sachant que je n'avais rien dans ce genre, j'ai arrêté de resister. Mais quand même, regardez-la cette chemise !

Des découpes devant et au dos, des fausses poches, des pattes aux épaules ! Tous les détails que j'aime voir sur un vêtement de garçon (ou d'homme !). Je pense donc que mon achat en valait la peine, d'autant plus que je l'ai déjà cousue, la chemise, ce qui témoigne d'une "réactivité" assez rare chez moi, étant donné la liste de projets :)

Elle a été déjà cousue pour deux raisons : nous étions invités à une communion début juin, ce qui me garantissait qu'une jolie chemise serait portée. Et je suis tombée sur une des nouvelles popelines de Camillette Créations, Touché-Coulé. Habituellement, pour un garçon, je suis un peu plus sobre que pour une fille (heuuuu, vraiment ??? tu tiens à l'écrire, ça ??? allez donc voir ici ! Oui, mais les bébés, c'est différents, non ?). Bref, disons que je suis plus sobre. Mais là, je trouve qu'on voit bien sur le modèle de présentation que même un imprimé chargé est mis en valeur par cette chemise. Alors non, mon imprimé n'est pas si chargé. Mais pour une chemise de garçon, c'est plutôt nouveau pour moi. Cela dit, Monsieur était dubitatif, et mon fils, à la réception du tissu, m'a dit "mais c'est un tissu de fille ??". 

Il n'empêche que, une fois que j'avais l'image en tête, ma jolie chemise avec ses croix noires, je voulais voir si je ne me trompais pas. Donc je l'ai cousue. Vite. Et tard. Parce que du coup, j'avais un ultimatum, et pas beaucoup d'autres occasions de l'habiller en beau gosse cet été. Et parce que j'ai cousu la robe de la communiante. Et la mienne. Et celle de la Poulette. Bref, j'ai cousu, cousu, et fini la chemise au milieu de la nuit (enfin, on commençait à se rapprocher de la fin de la nuit, mais ne le répétez pas, la version officielle a été allégée !). Cela dit, mon fils a été très content de savoir que je lui avais cousu quelque chose jusqu'au milieu de la nuit ; même la Poulette a eu envie/besoin de pouvoir affimer que j'avais fini sa robe au "milieu de la nuit"(c'est presque vrai, j'ai rajouté un noeud).

Bon allez, je vous la montre !

Patron : chemisier à manches courtes 24 Starfish du magazine Ottobre 3/2016
Taille : 128 pour une stature de 128cm ou peut-être un peu plus.
Matériel : Popeline Touché-Coulé Camillette Création chez Ma Petite Mercerie.
           Boutons noirs de 8 mm pour les épaules et les poches ; 
           Boutons noirs de 11 mm pour le devant.

Côté confection :

• 1m de tissu m'a suffit, les manches sont courtes.
• J'ai cousu la nuit, donc je m'y suis reprise à plusieurs fois pour bien placer les poches (je pense que j'ai aussi manqué de précision en les coupant).
• J'ai aussi dû découdre mon col, car j'avais d'abord pensé que la pointe la plus pointue était à l'extérieur, alors que non (le col est assez "ouvert").
• Les découpes sont toutes surpiquées.
• Cela faisait lontemps que je n'avais pas cousu de col ; cela s'est bien passé, même si comme à chaque fois, s'est posée la question de l'épaisseur du surplus au bout du pied de col, au niveau de la patte de boutonnage. J'ai à chaque fois du mal à chacher ce surplus complètement, c'est un point à travailler ! 
• A l'essayage, avant de coudre les boutons, j'ai eu l'impression que c'était vraiment étriqué. Au niveau de la taille, je m'étais basée sur ses mensurations, en prenant la taille 128 qui correspond à un tour de poitrine de 66 cm. Le tour de poitrine de mon fils est de 62 cm, je pensais que ça passerai largement, mais il aurait peut-être fallu une taille de plus. Comme j'avais prévu de coudre les boutons à la main, la veille de la communion, chez nos amis, j'ai aussi décousu et recousu à la main les côtés pour gagner quelques millimètres. On voit encore un peu de tension sur les photos, mais "en vrai"ça ne m'avait pas frappée.

Au final, les garçons de la maison ont validé, ouf. Moi je l'aime aussi, et même si elle a un style un peu plus marqué que ce qu'il porte habituellement, je m'y retrouve bien. 
Et quoi qu'il en soit, ce modèle, je vous le recommande !

Je vous souhaite une très bonne semaine, et vous dit à bientôt, mais je me permet quand même de terminer par une petite parenthèse (tout en me réservant le droit de l'effacer si je la juge inopportune dans quelques temps).

(ouverture de parenthèse

Encore une fois, ce blog étant un tout petit bout de chez moi, je me permets d'y déposer, maladroitement à n'en pas douter, un peu de ce qui habite mon esprit.
J'ai été très attristée vendredi par les résultats outre-Manche, et pas seulement parce que j'ai la larme facile.  J'y vois une manifestation à grande échelle du repli sur soi et de la peur. J'y vois un rejet du changement et des différences. Je me dis qu'il est peut-être important de transmettre à mes enfants - de manière plus active que ce que nous faisons - l'importance du vivre ensemble ; l'importance du dialogue ; l'importance de l'optimisme, celui qui fait penser qu'il est possible d'améliorer l'existant si on laisse aux autres la chance de faire preuve de bonne volonté. Je ne m'attribue aucune compétence économique ou politique, mais je sais que je veux que mes enfants trouvent important de protéger les plus fragiles et de respecter l'autre, les autres.

Fermeture de parenthèse)

      Cher blog,

Tu as 4 ans aujourd'hui, alors je te souhaite un très joyeux anniversaire. 

Je t'ai créé quelques temps après avoir commencé la couture de vêtements. Je prenais à l'époque des photos de ce que je cousais, car garder la mémoire des choses est important pour moi. Le blog en a été le prolongement naturel, tel un carnet de bord. Dans le même temps j'avais envie de laisser arriver un regard extérieur sur ce que je faisais, d'ouvrir une petite fenêtre sur mon coin couture.

J'ai besoin de faire, de fabriquer, mais aussi de garder une trace de ce que je fais.
J'aime prendre des photos, mais je ne prend pas assez le temps de les développer.
J'aime écrire, mais pas à la main, mon geste et mon écriture sont trop crispés et trop lents.
J'aime parler, mais j'ai parfois peur d'en dire trop, de parler trop vite et regretter ce que j'ai dit, ou pire encore, d'être mal comprise ! Parfois, j'aimerai me relire avant de parler...
J'aime parler couture, mais les occasions sont rares ! Même avec les amies qui cousent, la couture n'est qu'un sujet parmi d'autres, et notre temps à discuter ensemble est en général limité !

Alors, cher blog, je crois que l'on peut dire que ton existence découle naturellement de tout cela !
Tu es devenu un espace d'expression important pour moi, et tu fais partie de mon quotidien un peu plus que virtuellement.

Mais ce qui a évolué depuis ta naissance, ce qui ne m'était pas naturel car je trouvais le dialogue à distance difficile àétablir, car je n'osais pas, c'est que tu es devenu un espace d'échange. Je ne le formule peut-être pas tellement, mais l'idée de m'adresser à tes lectrices et lecteurs est importante ; chaque occasion d'échange l'est également !

Le mardi soir t'es réservé, c'est le soir où j'écris. Cela me fait du bien ; certaines fois, c'est juste factuel, d'autres jours cela me permet de sortir des choses qui me tournent dans la tête, ou juste de parler couture ! Alors, c'est vrai, tu es plutôt actif en ce moment, et il est certain que mon congé parental te profite favorablement. Le gros du travail est effectué le mardi ; puis je charge les photos les jours suivants entre deux tâches ménagères, pour terminer le tout le vendredi soir, plus ou moins rapidement selon les cas.

Toi et moi on se ressemble un peu, ou en tout cas, on a quelques points communs. Tes textes sont parfois trop longs et alambiqués, comme les messages que je laisse sur les répondeurs téléphoniques. Tes images et tes coutures imparfaites témoignent parfois de mon envie de faire toujours un peu plus, sans prendre le temps de faire posément.

Alors, quand je te regarde, je vois ma maladresse, mes doutes, mon impatience, mes lacunes, mes difficultés àêtre concise et à préciser mes pensées. Mais il me semble tout de même voir aussi des couleurs, des formes, des motifs (des fleurs !), des lumières qui me plaisent et qui me correspondent.

Cher blog, quand je te regarde, je vois un petit bout de moi ; sûrement un peu déformé, pas tout à fait fidèle, mais tout de même, je ne peux pas te renier ! Oui, parfois, quand je te regarde et que j'hésite, je me dis "et puis mince, après tout, je suis comme ça !"...

Cher blog, j'espère t'animer encore longtemps. Je sais pourtant que la vie fait évoluer les choses ! On voit beaucoup de tes congénères s'éteindre ou devenir bien plus calmes. Moi-même, pendant la grossesse, tu m'es apparu presque inutile et superficiel. Je sais donc que les circonstances changeront, ma disponiblité aussi, mes envies éventuellement... Peut-être même un jour aurai-je moins besoin de toi. En attendant tu es là, et j'en suis contente.

Cher blog, j'en ai presque fini, mais dis juste à tes lectrices et lecteurs que je reviendrai dans quelques temps avec un tout petit cadeau, pour leur dire merci... Juste le temps que j'arrive à poser mes aiguilles pour fouiller dans mes jolis papiers (ah ben oui c'est pas gagné).

                                                              Rachel

Le titre de cet article parle de lui-même, je vais vous présenter ma deuxième version de la robe Sway, de Papercut Patterns. La première version est à retrouver ici, c'était ma toile portable de ce modèle. Il y aura un n°3, un n°4, normalement un n°5 et peut-être même un jour un n°6. Je vous l'avais dit, cette robe m'inspire. Pour mes futures versions 3 et 4, j'ai un petit doute, car les tissus prévus sont plus lourds et je ne suis pas sûre du tomber. Mais pour celle d'aujourd'hui aucun souci, j'en suis toujours aussi contente !

Par contre, c'est une version d'été. Donc contrairement àlà, point de bottes pour habiller mes jambes et éviter leur nudité. Et puis en fait ce n'est pas seulement une question de bottes et de jambes, mais aussi (surtout ?), si je puis me permettre, une question de collants et de fessier :) Bref, en public, une sous-robe est bienvenue ! Je me suis donc attelée à coudre une robe du dessous en même temps que la robe Sway, et c'est ce que je vais vous présenter en premier.

J'ai utilisé le patron de body Nettie, que j'avais acheté mais pas encore cousu, n'étant finalement pas sûre de le porter. Mais du coup je suis partie sur la version robe, que j'ai cousue sans manches.

Loin de moi l'idée de m'exhiber, mais je pense que ce patron présente un intérêt, et que tant qu'à vous présenter un vêtement, c'est plus parlant s'il est porté. Cela étant dit, si vous envisagez de la coudre comme une robe principale, je déconseille fortement mon jersey de viscose, qui est assez fin quand même !

Allez, on serre les fesses, on rentre le ventre, et c'est parti, je vous montre ("on", c'est moi, hein :) ) :

Patron : Nettie dress & Bodysuit, Closet Case Patterns,
         version encolure dégagée et dos medium.
Taille : 8-10-10 (selon mes mensurations, même si j'aurai plus été 8-11-10)
Matériel : jersey de viscose noir, marché aux tissus de Strasbourg
Modifications : suppression des manches,
                finition de celles-ci avec un "biais" jersey, plus fin qu'à l'encolure

Au final : 

• J'ai utilisé la version medium pour le dos et dégagée pour l'avant. J'aime bien ces deux hauteurs, pour le dos on est juste au-dessus du soutien-gorge. (pour info, il y a 3 hauteurs proposées pour le décoletté dos et 2 à l'avant, dégagée et ras du cou)
• C'est une bonne base pour des vêtements/sous-vêtements près du corps, il y a une bonne dose d'aisance négative.
• J'en ferai peut-être une fois un débardeur.
• Mais à mon avis je n'en ferai quand même pas une robe principale, il faut sacrément assumer :)
• Cela dit, si cela parle à quelqu'un d'en faire une "vraie" robe, pensez à choisir un jersey qui ne marque pas trop !
• Elle était comme prévu trop longue pour ce que je voulais, mais ce n'était pas un problème.
• Mais ! cette sous-robe Nettie déborde de ma robe Sway... Aux emmanchures et un peu à l'encolure avant (celle en V).

Donc une fois que j'en étais là, j'avais le choix de modifier cette sous-robe, ou d'en refaire une autre différemment. J'ai choisi la deuxième option, il faut dire que c'est une petite chose vite cousue quand même...

J'ai donc redessiné le haut pour en faire un débardeur à bretelles, en creusant un peu l'avant pour supporter le décolleté de ma robe principale. J'ai cette fois fini l'encolure en surjetant simplement le bord, en le retournant sur l'envers, et en le surpiquant à l'aiguille double. J'aime bien cette finition, elle ne fait pas de sur-épaisseur, est propre sur l'endroit, et tout à fait acceptable sur l'envers.

Les emmanchures sont finies avec un biais à cheval qui se prolonge pour faire les bretelles. J'ai largement raccourci la robe aussi, en mesurant ce qui me semblait être nécessaire.

Celle-ci, je ne vous la montrerai pas. Enfin, pas sur moi ! L'autre était déjà sacrément découverte, celle-ci est... peu couvrante !! Le décolleté n'est pas fait pour cacher quoi que ce soit, au contraire, on ne veut pas le voir. La longueur est faite pour ne pas dépasser, ce qui fait que la peau elle, dépasse de partout !

   
Trouvez l'intrus !

Patron : Nettie dress & Bodysuit, Closet Case Patterns
Taille : 8-10-10 (selon mes mensurations)
Matériel : jersey de viscose noir, marché aux tissus de Strasbourg
Modifications : suppression des manches, modification des décolletés, longueur raccourcie

Donc :

• Mon jersey, après un premier lavage, bouloche déjà un peu. Pas très grave pour une sous-robe, mais un peu râlant quand même...
• Le décolleté descend bas, c'était voulu. En fait quand je la porte, la moitié du soutien-gorge dépasse, mais cela permet à la sous-robe de ne pas dépasser.
  
• Si je raccourcissait les bretelles (dont j'ai choisi la longueur en mesurant sur le patron), cela me donnerait une base de débardeur à bretelles tout à fait décent :)
• Elle ne dépasse pas de la robe Sway
• Elle remonte sur les fesses !!
• J'ai trop coupé en longueur !

Bref, j'ai dû arranger un peu le coup, en faisant la finition à l'ourlet avec un bande de jersey. Je l'ai faite large de quelques centimètres, pour rallonger, et surtout plus courte en longueur que le bas de la sous-robe pour resserer la robe autour des fesses. Cette bande est assez courte pour être bien serrée, donc le rendu non porté n'est pas génial, mais en fait j'aurai pû faire encore un peu plus court. La sous-robe remonte toujours un peu à l'usage, mais pas trop vite, et elle se recale facilement.

J'avais donc enfin de quoi porter ma robe Sway n°2, que je vais encore vite vous présenter avant de vous la montrer.

J'évoquais dans l'article de dimanche dernier ce que j'avais cousu pour une communion à laquelle nous étions invités. En fait je ne couds pas forcément exprès pour toutes les occasions qui se présentent, mais c'est plutôt que celles-ci vont influer sur l'ordre de mes projets, et en faire passer certains en premier. Donc cette robe Sway, que j'avais prévue de coudre mais qui, comme beaucoup de projets, courait le risque d'être repoussée à l'été prochain, a finalement été ma première couture estivale (pour moi). J'ai utilisé un coupon de lin acheté au salon Mode et tissus de Sainte-Marie-aux-Mines en mars dernier.

Quand je suis allée à ce salon, je crois que je n'avais que Sway en tête. J'aurai comparé chaque coupon avec le modèle, et j'en imaginais plein cousus ainsi. Ce lin lui, avait un motif qui me plaisait, et une très jolie façon de se tenir. Je suis vraiment ravie de l'avoir acheté, il est beau et convient tout à fait à ma robe. Par contre, au premier essayage, je l'ai découvert électrostatique à même la peau ! Il se collait à mon corps et ne tombait du coup pas joliment du tout. Mais avec la sous-robe pas de problème, et maintenant que j'y pense, ces derniers jours avec la chaleur non plus :)

Je l'avais déjà dit ici, cette robe peut se porter avec le décoletté en V à l'avant ou au dos, indiféremment. Comme j'aime particulièrement les décolettés en V, je le mets toujours devant, mais voici ce que cela donne au dos (quand je le vois ça me plaît aussi, mais le matin, cela ne m'inspire jamais !) :

D'ailleurs, je testerai bien un décoletté en V devant et au dos, mais il faudrait voir si cela tient sur les épaules. 

Patron : Robe Sway, de Papercut Patterns
Taille : XS-S-S
Matériel : lin du salon Mode et tissus de Sainte-Marie-aux-Mines.
           biais satin raide pour l'ourlet ;
           biais maison en coton noir pour les autres bords.
Modifications : rallongée d'1 cm (?), finition des bords au biais plutôt qu'avec une parementure.

• J'ai à nouveau choisi la taille XS-S-S. J'ai une petite poitrine, alors le XS correspond, mais je me suis déjà demandée ce que donnerait un S, ma carrure n'étant à mon avis pas dans la plus petite taille. Et concernant la mesure de taille je suis plutôt entre le S et le M, mais ça n'a pas vraiment d'importance avec ce modèle.
  
  
• On notera au passage une vraie tendance au noir et blanc ces derniers mois, entre la Poulette par ici et le fiston par là. J'avoue bien aimer ce type de motifs ! Et ce n'est pas fini, j'ai encore de petites choses cousues pour les enfants dans cette même tendance...
  
  
• J'ai coupé le devant et le dos au pli (le patron prévoit une couture verticale), pour conserver mon imprimé.
  
  
• J'ai rallongé la robe, mais d'1cm seulement, puisque j'en ai gagné au moins deux en ne faisant pas d'ourlet.

• Le patron prévoit une parementure pour finir l'encolure et les emmanchures, ce que j'ai fait ici dans ma première version. Cette fois-ci j'ai choisi de finir les encolures et emmanchures avaec un biais rabattu sur l'envers. Je ne voulais notamment pas que la parementure se devine. 
  J'ai fait comme je connaissais, cousu sur l'endroit, rabattu sur l'envers et recousu au bord du biais ; par contre, pour la pointe du col en V, j'ai dû un peu chercher pour trouver une explication d'une méthode à utiliser, et j'ai procédé de la façon expliquée ici.
  
  
• La couture de ce biais est presque à 2 cm du bord : ce n'était pas forcément mon projet, mais j'ai coupé mon biais comme je le fais en général à 3,5 ou 4 cm, sans réfléchir qu'il n'était pas replié en son milieu. 
  
  
• On voit bien sur certaines photos comme l'encolure (en V notamment) gondole à certains endroits. Je croyais que c'était liéà la largeur du biais, mais après questionnement d'une personne compétente, c'est parce que l'encolure est coupée dans le biais et que j'aurai dû poser un droit-fil thermocollant. A savoir donc, pour une prochaine fois...
  
  
• Pour l'ourlet, je voulais souligner la robe de noir et la rendre dansante. J'avais d'abord prévu d'utiliser un biais maison en toile de coton noir, parce que décidément ce biais en satin noir que j'avais acheté un jour est très raide. Jusqu'à ce que je réalise que c'est cela qu'il me fallait pour vraiment bien faire danser l'ourlet. Donc ces biais raides quasi indéformables qu'on regrette d'avoir acheté, ça a une utilité :) Je me suis appliquée pour le poser, et cela m'a pris une bonne heure. Quand je veux qu'un biais soit bien propre, je le pose d'abord sur l'endroit (si le pli est bien marqué, je couds juste à côté du premier pli), puis je le rabat sur l'envers, en posant l'autre pli juste après la première couture. J'épingle le tout, puis je faufile, et enfin je couds une deuxième fois sur l'endroit, le long du biais (souvent dans les patrons, ils indiquent de faire la première couture sur l'envers, ce qui donne un bon résultat sur l'endroit, mais moins bien sur l'envers).

Concernant les photos, j'aurai bien aimé un environnement urbain, mais définitivement par chez moi, la nature est bien plus facile à trouver :) Ceci dit, c'est moi qui ai choisi ! Et puis en fait, c'est carrément moins passant qu'une ville, alors ne nous plaignons pas...

Bref, j'étais donc en talons compensés dans la forêt, mais pour les besoins de ma présentation, considérez (s'il vous plaît :) ) que c'est un contexte un peu chic. Ce que je veux dire, c'est qu'avec des talons, elle fait assez habillée.

Mais quand je la porte à la maison, je reste pied-nus, et elle prend une tournure plus décontractée. Alors voici la série de photos plus champêtre ! On y remarquera la bonne prise au vent de la robe, et l'intérêt de la sous-robe (qu'on ne voit pas malgré le vent, mais qui sécurise mes dessous !).

Pour une fois j'ai fait les photos avec les gnomes à la maison, c'est que quand ils sont absents, le soleil est encore fort ! Cela dit, ils ont beaucoup aimé, et ont réclamé leur tour de séance photo, même numéro 3 ;) 

Je conclurai en vous disant à nouveau tout le bien que je pense de ce modèle ! Même si niveau patronage, on est dans le très simple, je me régale à chaque fois que je la porte, en mouvement elle est aussi très intéressante. Tout est dans le choix du tissu, alors j'espère ne pas m'être trompée dans mes deux prochaines versions (un peu plus automne/hiver). Quant aux sous-robes, je les utiliserai sûrement aussi cet hiver, avec ce modèle ou un autre. Il y a quand même régulièrement des fois où je veux éviter une doublure, et où cela me sera utile.

A bientôt !

Suite et fin aujourd'hui des petites coutures faites pour la communion où nous étions début juin. Je vais vous présenter la robe cousue pour la communiante, puis celle pour ma Poulette.

Miss C, est une jolie poulette, toute fine et gracieuse. Alors que nous étions chez elle en début d'année, elle m'a dit beaucoup aimer la Blake n°3 de ma poulette à moi. Qu'à cela ne tienne, une Blake pour ses 9 ans je lui coudrai. Mais finalement, je me suis proposée pour la lui coudre pour sa communion, et elle et sa maman m'ont fait la confiance d'accepter. 

Pour le modèle pas de souci, je rappelle que j'avais à mon actif la n°1, 2, 3 et 4. Par contre, le patron que j'avais utilisé jusqu'à présent allait du 18 mois au 6 ans. J'ai donc acheté celui qui va du 6 ans au 14 ans.

Pour le tissu, j'ai profité de ma visite au marché aux tissus de Strasbourg en avril pour chercher quelque chose. Je voulais du blanc cassé, mais pas uni, pas trop souple mais pas trop épais non plus... Eh bien ce n'était pas si facile, et ce n'est qu'après avoir regardé presque tous les stands que j'ai trouvé ce que je voulais. C'est un piqué de coton blanc cassé, le piqué créant des rayures. J'étais contente et soulagée de trouver mon bonheur, ma solution de secours étant un jacquard stretch alors que je n'ai cousu cette robe qu'en non extensible. J'avais disons moyennement envie de faire des expériences pour cette couture-là !

Et enfin, pour la taille, j'ai demandé les mensurations de Miss C (note pour une autre fois : leur offrir un mètre à ruban, ce sera plus facile ;) ), et j'ai essayé de faire le meilleur compromis. Ces mensurations la mettaient dans la taille 6X pour la poitrine (c'est une taille intérmédiaire entre le 6 ans et le 7 ans) et la taille 8 ans pour la taille. Mais comme je n'avais pas tellement d'occasions d'essayage et de retouche, j'avais plutôt peur de faire trop petit. Tout en craignant de faire trop grand et que ce ne soit pas joli. J'ai comparé les versions de ma fille avec ses mensurations pour évaluer l'aisance que je pouvais me permettre, et j'ai finalement cousu un compromis entre la taille 7 ans pour la poitrine et 9 ans pour la taille.

La robe est à plis et à poches, elle comporte par contre des pinces pour cette version de 6 à 14 ans. Le dos est un dos nageur, comme sur la plus petite version, mais l'échancrure me semble bien plus prononcé sur cette version. Je pense d'ailleurs qu'à refaire, je creuserai un petit peu moins.

Patron : Blake de Mingo & Grace.
Taille : 7 ans à la poitrine, 9 ans à la taille, 8 ans en longueur.
Matériel : piqué de coton écru, marché aux tissus de Strasbourg.
           voile de coton en doublure, Bleu des Vosges.

Je me suis bien appliquée pour les finitions : ourlets, plis, raccords de rayures... Enfin, les rayures, presque, en fait ! Parce que je me suis concentrée sur la concordance des rayures sur le côté (ce qui est bien pour la jupe mais pas tellement visibile pour le buste), en oubliant complètement de regarder la concordance entre les deux demi-dos... J'ai remarqué cela sur la fin, et laissé ainsi parce qu'il aurait fallu vraiment tout refaire, et que ça ne choque pas de trop (la photo est quand même un peu trompeuse, on le voit plus selon la lumière).

Pour les ourlets, l'extérieur est un ourlet invisible à la machine, et l'ourlet de la doublure est un tout petit ourlet, fait selon cette technique-ci. Je suis contente de cette finition, que j'ai utilisé pour la première fois, le plus dur étant de couper le tissu joliment avant la deuxième couture, mais le rendu final est délicat.

Et pour dire un mot de ma doublure, j'ai trouvé un joli voile avec un léger effet plumetis qui fini joliment l'intérieur (je trouve !).

Le dernier point qui a mérité un peu de réflexion est la ceinture : j'ai rajouté une ceinture à nouer au dos, pour faire un peu plus communiante. Mais le tissu était un peu trop épais pour faire un joli noeud à boucles. On a fait des essais avec mon mari, pour au final leur proposer soit de faire un noeud simple, sans boucles ; soit de faire le noeud comme je l'ai mis sur les photos non portées, avec des boutons pressions cachés pour le maintenir. A peu de choses près, cela s'est décidé pour le noeud simple, plus évolutif, mais j'aime bien le rendu un peu graphique de la disposition à laquelle nous avions pensé.

Trois semaines avant la fête nous avons pû faire un essayage : j'avais amené la machine à coudre, au cas où, quitte à passer notre soirée entre amis dessus si les retouches n'étaient pas trop grandes. Mais cela n'a pas été nécessaire : il y a seulement un peu de jeu aux emmanchures, mais cela reste joli et permet d'envisager de reporter la robe l'an prochain. La longueur était bonne également, j'avais suivi le patron en taille 8 ans. La seule chose que j'ai faite ce soir-là, en endormant bébé, est de raccourcir la ceinture pour qu'elle ne dépasse pas de la jupe.

En tout cas la robe a plu, alors je suis contente !

Passons à la robe de ma fille : c'est la première tenue estivale que je lui ai cousue cette saison, la présence de la fête ayant déterminé l'ordre de mes premiers projets. 

Le modèle est la robe Haven, de Violette Field Threads. Je disais une autre fois qu'un de leurs modèles sur deux est un vrai coup de cœur, l'autre étant un peu trop... frou-frou pour moi :) Celui-ci a été un gros coup de cœur, le buste est vraiment très joli, le dos est adorable, et les possibilites de jeu entre tissus et dentelle me parlent bien. Bref, celui-ci je l'ai acheté sans tergiverser, dès sa sortie !

Pour le tissu, j'avais trouvé un tissu Art Gallery Fabric, qui me parlait bien pour cette robe. C'est en fait un projet que j'avais pour l'été dernier, mais que je n'avais finalement pas cousu. Les tissus de cette marque sont a priori à destination du patchwork (même s'ils ont aussi des jerseys et voiles), mais la qualité est suffisamment fine pour avoir un joli rendu dans l'habillement. 

Je promet que ce n'est pas moi qui lui apprend à prendre des poses...
Mais il semblerait qu'elle apprenne autrement :)

Si je pouvais, je lui mettrai des bottes toutes l'année :)
Blague à part, elle portait des bottes début juin pour 2 bonnes raisons : 1) il faisait quand même bien frais ce matin-là (et elle a refusé son gilet). 2) Ne vont-elles pas parfaitement avec la robe, même à bretelles ? :) Mais bon, à midi il a fait chaud, on est passé aux sandales, je ne suis pas si sectaire, quand même !

Et puis même un peu habillée, cette robe est très bien pour faire le clown...
Au passage, remarquez que le noeud semble fatigué... On dira qu'il mériterait d'être totalement revu, de jour plutôt que de nuit...

... ou pour partir chez les copines !

Patron : Haven, de Violette Field Threads
Taille : 4 ans
Tissu : Desert Needlework Glory de la collection Morning Walk
        de Leah Duncan pour Art Gallery Fabrics (achetéici sur Etsy).
        Dentelle et résille Bleu des Vosges.
        Biais fait main dans un coton écru.

J'ai trouvé une jolie dentelle pour le dos, que je n'ai pas cousue comme indiqué, en sandwich dans la bretelle, mais plutôt appliquée par-dessus.
Pour l'avant, je pensais initialement le faire en une partie, mais à la dernière minute j'ai pensé que ce serait bien mieux avec l'empiècement. J'ai fouillé longtemps dans mon stock, pour m'arrêter sur cette sorte de résille bleu marine (extensible, mais je l'ai du coup coupée à peine plus petite que le patron).

Et enfin, j'ai rajouté le noeud à la dernière minute : il n'est pas prévu dans le patron, mais on le voit sur le premier modèle de présentation. C'était un tout petit peu vide sans ce noeud, alors je l'ai cousu. Mais je l'ai fait au milieu de la nuit (la bonne excuse), en même temps que la chemise de mon fils, et les proportions n'étaient pas super. J'ai un peu replié les côtés et je les ai fixés à la main pour obtenir un noeud plus élégant.

J'aime toujours autant ce modèle, il est même susceptible de tenir deux saisons, entre l'élastique de la taille et la fermeture dans la nuque par un noeud. Je me suis juste interrogée sur l'utilité de la forme pointue vers le bas du corsage avant : sur ma fille, cela fait parfois bizarre, selon la façon dont je serre le noeud du dos. Mais cela doit dépendre des morphologies, on doit avoir un rendu différent sur les poulettes fluettes et sur les poulettes avec un petit bidon. A réfléchir, quand même...

A recoudre donc (enfin pas cette année !), du noir et blanc me tenterai bien, mais est-ce raisonnable de racheter du tissu ? (ah ben non sûrement que non, mais on verra, hein)

Voilà voilà, je terminerai avec une photo de la brochette du jour, fait-main ou non ils était tous beaux :)

Voilà longtemps que je n'avais pas partagé quelques liens vers des boutiques qui me plaisent bien. 

Aujourd'hui je vous en présente trois qui vendent des vêtements pour femme. Il y a peu de chance que j'y achète quelque chose un jour, mais leurs modèles me parlent et m'inspirent parfois.

1) Mrs Pomeranz

C'est dans cette boutique (russe) que j'ai trouvé l'inspiration pour ma robe en Liberty (image ci-dessous). Leurs modèles sont très féminins, un peu vintage et beaucoup Liberty (mais pas seulement :) ).

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Je trouve que plusieurs modèles sont reproductibles, les coupes un peu classiques pouvant très certainement être obtenues à partir d'une patronthèque bien garnie :)

2) Femkit

Je ne sais plus comment j'ai découvert cette boutique, peut-être par Pinterest comme tant d'autres choses. La boutique est allemande, basée à Berlin. Il me semble qu'on est dans du fait-main en petite quantités. J'ai fortement hésitéà leur acheter cette robe-là :

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J'aime vraiment la forme de cette robe, particulièrement le décolleté. Mais la crainte que le seyant ne soit pas satisfaisant a été la plus forte : quand on coud pour soi, on peut faire des tests, ajuster, etc, mais là en achetant, si cela n'était pas seyant (à la poitrine notamment), j'aurai été bien embêtée. 

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Et pour voir plus de choses, ils ont aussi une boutique en ligne hors Etsy, ici.

3) Laura Galic

Cette boutique-ci est une boutique d'un autre genre : l'inspiration n'est pas directe, et je ne suis pas sûre de même pouvoir porter un de leurs vêtements. Mais j'aime les détails, l'aspect dramatique de certaines de leurs pièces, et j'avais envie de vous en parler aussi.

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Voilà pour cette petite inspiration du dimanche, à très bientôt !